cet élu politique, au destin tragique, a donné son nom à un siège à l’Assemblée nationale

cet élu politique, au destin tragique, a donné son nom à un siège à l’Assemblée nationale
cet élu politique, au destin tragique, a donné son nom à un siège à l’Assemblée nationale

Par

William Lackaille

Publié le

6 octobre 2024 à 16h33

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Il y a hommes et femmes politiques OMS marquer l’histoire. Quelques les noms restentd’autres sont oublié. Et pour souviens-toi de certains, nous apposons plaques commémoratives. C’est le cas de siège n°648 de l’Assemblée Nationale qui doit son nom à un homme politique de Seine-et-Marne qui fut député et qui vécut une vie incroyable, au dénouement dramatique. Regardons l’histoire de Roger Benenson, député de Seine-et-Marne.

Ses premiers pas politiques

C’est d’abord dans 1900 que Roger Benenson est né à Paris. Né dans une famille qui pratiquait métiers manuelsc’est un jeune homme vite remarqué pour ses qualités académiques.

« D’après le Dictionnaire des parlementairesil l’a fait des études primaires brillantes et a d’abord réussi le Certificat d’Etudes à Paris, mais a dû quitter l’école pour devenir apprenti mécanicien», rapporte le Maitron, reprenant le dossier du Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier by Jean Maitron.

Dès l’âge de 18 ans, il s’engage en politique au sein du parti socialistepuis rejoint deux ans plus tard rangs du parti communiste. Il élargira progressivement son ambitions politiques et se présenter à plusieurs élections.

Il fera un première tentative sous l’étiquette communiste élections législatives des 22 et 29 avril 1928 dans le quatrième arrondissement de Sceaux. « Il a recueilli 2 589 voix sur 16 819 votants et 19 920 inscrits (13 %) au premier tour et 4 458 (22,4 % des inscrits) au second », précise Maitron.

Par la suite, il sera en tête de liste Bloc ouvrier et paysan pour le élections municipales un an plus tard à Joinville-le-Pont, « se présente alors au conseil général de la Seine dans la deuxième circonscription de Saint-Maur-des-Fossés les 26 mai et 2 juin 1929, sans plus de succès », ajoutent-ils.

Parallèlement à ce voyage, il se développe professionnellement.

Lorsqu’il atteint sa majorité, Roger Benenson exerce sa service militaire à Toul, en Meurthe-et-Moselle. Il se retrouve dans le monde de l’aviation et devient un soldat de 2e classe. C’est d’abord comme tourneur-outilleur qu’il revient à la vie civile.

« En 1928, il passe le concours Service d’eau de la ville de Paris. Reçu, il est nommé tourneur-ajusteur en septembre 1931 au service de déroutement de Seine-et-Marne », indique la biographie tirée du Dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 de Jean Jolly, archivé sur le site de l’Assemblée nationale.

Député élu et fin de vie tragique

En raison de son nouveau rendez-vousRoger Benenson a été contraint de déménager. Il choisit alors Les-Ormes-sur-Voulzie, tout en gardant ses pensées au fond. ambitions politiques. En 1935, il se présente au municipal de la municipalité. « Il n’a obtenu que 33 voix sur près de 200 votants », rapporte le Maitron.

Il parvient néanmoins à prendre sa revanche sur les différentes voix perdues en 1936. « Inscrit au Parti communiste, il est élu Député de Seine-et-Marne aux élections générales du 26 avril et du 3 mai 1936 à 2e scrutin, dans le Circonscription de Provinsavec 4 779 voix contre 3 788 pour son concurrent préféré, M. Silva », ajoute le site Internet de l’Assemblée nationale.

Au cours de son mandat, il honorer son élection en participant du mieux qu’il peut à la débats démocratiques.

« Roger Benenson est devenu membre du Commission des Travaux Publics et des Moyens de Communication. À ce titre, il a déposé de nombreux rapportsparmi lesquels on peut citer celui qui tendait à inviter le Gouvernement à prendre toutes les mesures utiles pour l’organisation d’un pèlerinage à Valmy en septembre 1939″, alors mentionné dans le Dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940.

Ils mentionnent également celle concernant les mesures à envisager en vue d’accorder des facilités de transport aux malades sous traitement contre la tuberculose, et à leurs familles, et celle relative à l’augmentation des pensions des voyageurs blessés ou mutilés dans des accidents de la route. fer, avant 1921.

Mais les événements de 1939 s’est produit, avec un déclaration de guerrele pousser à prendre les armes pour défendre la France. S’il n’y a pas eu de combats directs, son retour en politique sera mouvementé, suite aux signature du pacte germano-soviétique.

«Il était l’un des certains députés communistes qui a a rejeté le traité entre l’URSS et le nazisme. Il a pris plusieurs mois d’accepter ce poste, ce qui lui a valu d’être mis sur les listes noires PCmais aussi du reste de la classe politique», souligne Julien Guérinprofesseur d’histoire à Melun, passionné par l’histoire du mouvement ouvrier et auteur d’ouvrages historiques.

Il était alors « arrêté préventivement en 1941 », poursuit-il. Il sera dans captivité en France jusqu’en 1944 où il était « expulsé vers l’Allemagne à Neuengamme puis au camp de Drütte où il est devenu aveugle et est mort d’épuisement», précise le Maitron.

Roger Benenson a alors un parcours bien particulier, étant ouvrier, mais avec une détermination à toute épreuve face aux premiers échecs politiques. Il fut brutalement écarté de cette sphère, impactant sans doute la place qui lui restait lors des commémorations après la Libération.

Le siège de ce partisan du Front populaire dans les années 1930 est désormais occupé par un autre député de Seine-et-Marne : Arnaud Saint-Martin, élu du 1concernant circonscription électorale, rattachée au Nouveau Front Populaire.

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