Près de quatre points à reprendre… en trois matches
« Il faut continuer à cultiver l’espoir, en s’appuyant sur l’énergie positive, les qualités des joueurs et du groupe, et en recherchant ce petit supplément de fierté qu’ont les sportifs de haut niveau et qui doit ressortir. Nous avons encore notre destin entre nos mains et ce match contre Lens pourrait être le tournant décisif», s’est convaincu jeudi l’entraîneur Régis Le Bris.
A trois journées de la fin de l’exercice, le FC Lorient (17e), qui a vu le retour de la lanterne rouge de Clermont (25 points, -25), est sérieusement mal parti. Il compte désormais trois longueurs de retard, voire quatre en comptant son goal-average défavorable (-24) aux 15e (Le Havre, -11) et 16e (Metz, -19). Pour sortir de l’ornière, il va falloir frapper fort alors qu’il ne reste plus que neuf points à prendre… et Lorient enchaîne cinq défaites (la pire dynamique de L1). Il faut surtout commencer par entretenir ce mince espoir auquel s’accrochent les Merlus en ramenant des points de Lens (6e) ou de Marseille (7e) – voire des deux –, deux équipes en pleine course à l’Europe. Avant une hypothétique « finale » à domicile contre Clermont. Tout en espérant que les rivaux du FCL, qui n’ont pas un parcours beaucoup plus facile, s’en sortent moins bien…
Passer « le cap du lâcher prise »
Pour réaliser ce petit miracle, les Merlus peuvent s’appuyer sur une amélioration du jeu, constatée notamment face à Toulouse, contre qui ils ont encore une fois péché en efficacité. A noter également qu’ils ont marqué la majorité de leurs points face à des équipes de haut de tableau (Lille, Rennes à deux reprises ; nuls contre Monaco, Paris, Nice, Lyon, Lens…). Enfin, Régis Le Bris, qui continue « d’avoir confiance en ce groupe » et qui, « depuis janvier, perçoit l’envie de bien réussir dans ce groupe », compte aussi sur une forme de libération, maintenant que son club a ses dos au mur. « Si nous franchissons cette étape du lâcher prise, cela peut être l’élément clé du changement. » En tout cas, cette dernière n’attend plus…
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