Tantôt hébergé au ministère de la Jeunesse, tantôt au ministère de l’Emploi, le Programme des Domaines Communautaires Agricoles (Prodac) souffre d’un grave problème d’ancrage qui freine son efficacité, révèle un récent rapport de la Cour des Comptes.
Selon le document, le Prodac, d’abord sous la tutelle du ministère de la Jeunesse, puis transféré au ministère de l’Emploi, avant de revenir au ministère de la Jeunesse, manque de clarté dans sa structure organisationnelle. Ce va-et-vient incessant nuit à la continuité et à l’efficacité du programme, dédié à l’insertion professionnelle et au développement agricole.
Le rapport critique également le cadre juridique du Prodac, qui ne lui confère pas la personnalité juridique, limitant ainsi sa capacité à conclure des accords essentiels avec d’autres entités gouvernementales comme l’Agence nationale d’insertion et de développement agricole ou l’Institut sénégalais de recherche agricole.
Face à ces obstacles, la Cour des comptes a recommandé de revoir le statut du Prodac afin de lui doter de bases solides pour mener à bien ses missions. Ces mesures visent à renforcer la gouvernance et l’efficacité du programme, clé du développement agricole et de l’emploi des jeunes au Sénégal.
