le père de deux enfants débarqué d’un train témoigne

le père de deux enfants débarqué d’un train témoigne
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C’est une mauvaise aventure qu’ont vécue samedi dernier trois enfants âgés de 8, 11 et 13 ans. Ils devaient voyager entre et Rennes en train, mais les parents devaient les récupérer au commissariat car la SNCF les considérait comme des voyageurs illégaux car non inscrits au service Junior et entreprise.

Trois mineurs débarqués d’un TGV par la police nationale à Roissy. C’est la mauvaise aventure qu’ont vécu Oléa, Jeanne et Louis, respectivement âgés de 8, 11 et 13 ans, lors d’un déplacement de Lille à Rennes samedi dernier.

Les parents ont dû les récupérer au commissariat, car la SNCF les considérait comme des voyageurs illégaux. Les familles ont décidé de poser une main courante.

Aymeric, le père de Jeanne et Louis, l’avoue d’emblée : il n’est pas arrivé une heure avant le départ du train, comme l’exige le service Junior et compagnie, une option prise pour encadrer de très jeunes voyageurs. Sur le quai, et alors que le train lui-même est en retard, le service Junior et Compagnie lui annonce qu’il n’enregistre plus les enfants. Il met quand même ses hommes dans le train et s’approche d’un employé de la SNCF à l’intérieur du train.

“Mon fils est en âge de voyager seul (12 ans, NDLR) et elle me dit ‘oui, ton fils peut très bien accompagner ta fille'”, explique-t-il.

Des enfants « choqués de voir des policiers armés »

Rassuré, Aymeric laisse partir ses enfants. Sauf qu’une heure plus tard, la police nationale l’a contacté. Jeanne et Louis seront descendus du train à Roissy. Il doit venir chercher ses enfants paniqués à l’idée de descendre du TGV. « Ce qui les a choqués, c’est de voir des policiers armés monter dans une voiture pour venir les chercher », dénonce Aymeric.

Selon la SNCF, Jeanne, 11 ans et demi, n’était pas sous la responsabilité d’un adulte. Une situation totalement incompréhensible pour leur père.

«Je suis personnellement choqué. On m’a dit que mes enfants pouvaient voyager dans de telles conditions alors je les ai laissés voyager dans de telles conditions. Et puis finalement, ils me les envoient. Je ne comprends pas, c’est pour ça que j’aimerais avoir les comptes de la SNCF et qu’ils nous expliquent tout simplement», explique Aymeric.

De son côté, la SNCF indique avoir agi pour la sécurité des enfants qui n’était selon elle pas garantie pendant le trajet.

Pierre Bourgès avec Guillaume Descours

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