Dakar, 04 oct (APS) – Un atelier de formation et de renforcement des capacités des journalistes sur l’organisation et le fonctionnement du pool judiciaire financier (PJF) s’est tenu vendredi à Dakar à l’initiative du Forum civil et de l’Association des journalistes judiciaires du Sénégal.
« Il s’agit d’une formation visant à revenir sur le contenu de la loi, la composition du pool judiciaire financier, les infractions relevant de sa compétence, mais aussi sur les modalités concernant son saisine, les dossiers qui ont été déférés à la CREI (Tribunal des la Répression de l’Enrichissement Illicite) et qui appartiennent de plein droit au pool judiciaire financier », a déclaré le coordonnateur du Forum Civil, Birahim Seck.
Intervenant à l’issue de l’atelier, il s’est félicité de la participation d’une vingtaine de journalistes, soulignant que les connaissances acquises au cours de cette formation permettront aux journalistes de « faire leur travail en respectant les règles déontologiques, règles déontologiques qui régissent leur profession ».
“Nous avons beaucoup discuté sur les points forts du pool judiciaire financier, mais aussi sur les éléments qui devraient peut-être être réajustés au niveau”, a déclaré Birahim Seck.
Le coordinateur de l’Association des journalistes judiciaires, Aliou Diouf, s’est félicité de la tenue d’un tel atelier de formation, qui « aidera les journalistes à faire correctement leur travail ».
“Cet atelier nous offre l’opportunité d’approfondir nos connaissances pour nous préparer à relever les défis de notre profession, mieux informer le public et contribuer à la lutte contre l’impunité et la corruption dans notre pays”, a indiqué le journaliste.
Il a ainsi souligné « le rôle fondamental des journalistes dans la transparence et la responsabilité publique ».
“Nous avons la responsabilité d’informer nos concitoyens, de les éclairer sur des questions complexes et de les aider à s’orienter dans les dédales de l’actualité juridique et financière”, a ajouté Aliou Diouf.
Le pool judiciaire financier a été installé le 17 septembre à Dakar en remplacement du Tribunal de répression de l’enrichissement illicite (CREI) créé en 1981.
La PJF composée de 27 magistrats prend en compte les affaires relatives à la corruption et pratiques assimilées (détournement et soustraction de fonds publics, fraude, contrefaçon, infractions liées aux technologies de l’information et de la communication, celles relatives à la régulation des marchés publics, piraterie maritime, financement du terrorisme, trafic de migrants et réglementation bancaire), etc.
“Ces magistrats traiteront des questions relatives aux infractions économiques et financières, au financement du terrorisme, au blanchiment ainsi que de nombreuses autres infractions connexes”, a rapporté le juge Mamady Diané, membre de cette structure.
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