l’opposition accuse Marchand de « cacher » des choses

l’opposition accuse Marchand de « cacher » des choses
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L’administration Marchand agit de manière « cavaliere » en exigeant le démantèlement du site clandestin de vélo de montagne La Marmota à Cap- et en « cachant » des aux citoyens, appuie l’opposition de l’Équipe Priorité Québec (ÉPQ), ce que la Ville Hall défend.

• Lire aussi : Site clandestin de vélo de montagne à Cap-Rouge : fermeture immédiate au grand désarroi des usagers

Le chef de l’ÉPQ, Patrick Paquet, a rencontré les médias mardi sur le site de Cap-Rouge, construit clandestinement sur un terrain appartenant aujourd’hui à la Ville et utilisé depuis une quinzaine d’années. « Il est clair que quelqu’un nous cache quelque chose. C’est ennuyeux, on le saura plus tard», a déclaré M. Paquet.

Pour lui et son collègue Stevens Mélançon, la Ville de Québec a exigé le démantèlement des installations dans l’urgence et il y a quelque chose qui ne va pas. “La façon cavalière d’agir cache quelque chose.” Les deux membres de l’ÉPQ ont évoqué de possibles constructions ou liens avec le tramway, tout en soulignant qu’ils ne disposaient pas d’informations pour appuyer ces affirmations.

A la mairie, on nie avoir des intentions cachées. « Ce terrain est zoné de conservation, cela doit signifier quelque chose. Les usages permis dans ce zonage sont limités et connus, nous les respecterons », a déclaré Elainie Lepage, attachée politique au bureau du maire. “Il y aura des théories du complot.”

Marchand dit respecter les règles

La veille, le maire Bruno Marchand avait soutenu qu’il ne pouvait pas échapper à la loi, qui exige que cet environnement soit préservé dans son état naturel. « Nous appliquons les règles. Ce sont les règles. Il a rappelé que cette décision a été prise sans égard au projet lui-même ni aux personnes qui s’en occupent.

L’ÉPQ, de son côté, demande au conseiller responsable des Sports, Jean-François Gosselin, de faire amende honorable.

« Nous exigeons des excuses de la part de M. Gosselin, c’est urgent. Mardi, il devra s’excuser. Nous demandons à M. Gosselin d’enfiler son pantalon et de rencontrer ces gens d’ici mardi, pour tenir parole. »

Éric-Olivier Lévesque, un des participants au projet citoyen La Marmota.

Stéphanie Martin

Citoyens au conseil

Les supporters de La Marmota seront présents à la séance du conseil municipal de mardi et comptent bien se faire entendre. Pour Éric-Olivier Lévesque, l’un des participants au projet citoyen, le démantèlement serait « la perte d’un joyau ».

Il déplore que la Ville ne réponde pas à leur demande de rencontre. « Nous voulons juste collaborer avec eux. Nous voulons nous asseoir à la table pour discuter de la manière dont nous pouvons poursuivre le projet. Des solutions sont possibles, en est-il convaincu. “Pour le moment, cela semble fermé de leur côté.”

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