pourquoi ils sont pires qu’avant…

L’Institut VIA vient de révéler Nombres au moins inquiétant sur l’état de trafic en Belgique en 2024. En comparant les temps de trajet d’aujourd’hui avec ceux de 2020 – juste avant la pandémie – les données montrent un nette aggravation de la embouteillagesnotamment autour de la capitale. Une évolution étonnante qui pose la question de l’impact de télétravail en voyage.

Mauvais déplacements matinaux

D’après les relevés GPS, l’observation ne prête pas à confusion : le voyages à Bruxelles de plusieurs grandes villes de Flandre et de Wallonie sont désormais plus longues qu’avant la pandémie, malgré la généralisation du télétravail pour certaines fonctions. Par exemple, il faut désormais 76 minutes pour aller de Namur à Bruxelles le matin, contre 69,9 minutes en 2020. Si l’on compare avec l’année dernière, on constate un augmentation de près de cinq minutes, puisque la durée du trajet était alors de 71,3 minutes. Seul l’axe Tournai-Bruxelles fait exception, avec une amélioration minime par rapport à 2020, mais pour tous les autres axes, la tendance est à la hausse. On imagine que tous les automobilistes l’auront remarqué.

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Le phénomène s’explique notamment par des embouteillages matinaux de plus en plus denses. La situation dépasse même les niveaux observés à l’hiver 2020. Les habitudes ne semblent donc pas avoir changé.

Encore pire le soir

Pire : les retours du soir sont encore plus touchés par cette augmentation des bouchons. Les trajets aller-retour entre Bruxelles et les grandes villes de Flandre ou de Wallonie affichent des durées de trajet nettement augmentées. En moyenne il faut compter entre 10 à 15 minutes de plus par rapport à 2020. Cela vient du fait que le soir, les travailleurs sont moins flexible seulement le matin où ils peuvent (avec le télétravail) décaler leurs horaires. Le soir, c’est moins le cas : il faut ramener les enfants à l’école, faire les courses, cuisiner, etc.

Cela dit, les habitudes de vie ne sont pas les seules responsables de la situation. Bien au contraire. VIAS identifie en effet le multiplication des chantiers le transport routier, notamment à Bruxelles et ses environs. Cela contribue de manière significative à la congestion. Un autre facteur est la météo. En fait, le fortes précipitations ont un impact direct sur le comportement des conducteurs, ce qui allonge assez logiquement les distances de sécurité. Mais cela ralentit forcément aussi le trafic. Enfin, la Belgique continue de voir son augmentation de la populationce qui génère un flux supplémentaire de véhicules sur les routes.

Télétravail : une solution boiteuse ?

La question du télétravail et de son impact se pose donc. Car, visiblement, la formule, bien que généralisée, ne suffit pas à désengorger les routes. En effet, de nombreux travailleurs combinent aujourd’hui travail à domicile et déplacements domicile-travail en milieu de journée. Ce qui ne fait que modifier le photos de circulationmais sans vraiment les réduire. Et comme dit, si la congestion est plus étalée le matin, elle ne l’est pas le soir en raison des besoins de chacun.

Évidemment, les semaines à venir n’amélioreront pas les choses. Le retour de l’automne et les conditions de conduite pluvieuses et plus sombres n’aideront pas. LE taux d’accidents va augmenter. Et les embouteillages aussi. Tout cela pose la question de l’avantage du télétravail et des solutions de mobilité alternatives qui ne semblent donc pas porter leurs fruits. Les automobilistes devront-ils être de plus en plus patients ?

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