Plonger dans la mer à côté du Mucem sur l’esplanade J4 ne sera pas possible cet été. La Ville de Marseille avait pourtant annoncé la bonne nouvelle pour les Marseillais en février dernier, assurant que l’entreprise qui devait construire sur mesure le ponton amovible avait été trouvée. Ponton qui serait démonté et stocké après la saison.
Mais la nouvelle fait un grand bruit et tombe complètement dans l’eau. Dans un communiqué la Ville de Marseille évoque notamment des raisons de sécurité qui ne seraient pas garanties pour les nageurs : « Dans le cadre de la procédure de marché public, la Ville de Marseille a été destinataire d’une offre unique.
Celui-ci a été soumis à l’analyse des services techniques de la Ville, de son assistante à maîtrise d’ouvrage juridique et du bureau spécialisé en ingénierie maritime et portuaire. Cette analyse approfondie ne permet pas à la Ville de poursuivre la démarche garantissant les conditions de sécurité du site pour les baigneurs.
Une piscine en 2025 ? Rien n’est sûr !
Et le coup dur pour les nageurs, c’est qu’à l’heure actuelle on ne sait pas si un jour une piscine verra le jour. Sur France Bleu Provence, Hervé Menchon adjoint à la mer à la ville de Marseille précise : « Pour l’instant, la seule solution technique proposée n’est pas satisfaisante d’un point de vue sécurité. Et nous n’avons pas de solution technique pour les autres étés, mais nous n’avons pas renoncé à accroître l’accès à la mer le long des 57 kilomètres de côtes. Cela reste donc assez vague.
Un projet contesté à 6,5 millions d’euros
Le bassin du Mucem est un souhait depuis des années de l’association des Nageurs Libres qui lors de l’annonce en février dernier de l’ouverture de la piscine pour l’été était ravie et se voyait déjà plonger et nager aux côtés du Mucem. Les maillots de bain et serviettes resteront au placard et ne seront donc pas utilisés cette année.
Depuis l’annonce, l’opposition a surtout dénoncé son coût : six millions et demi d’euros. Lors du vote du budget du projet au conseil municipal, le député Lionel Royer-Perreaut (Renaissance) a qualifié l’idée de «petit caprice du maire”le vice-président (LR) de la Métropole Didier Réault, lui du projet “tape à l’oeil”.
#Belgique
