En Côte-d’Or et en Saône-et-Loire, 8 manifestations sont prévues pour le 1er mai, fête du Travail. A Dijon, dans le cortège, des enseignants qui défendront la fonction publique et les salaires. Christine Bernery, co-secrétaire du Snuipp-FSU est l’invitée de France Bleu Bourgogne.
Comme nombre de ses collègues enseignants de Côte-d’or, Christine Bernery, également co-secrétaire du syndicat majoritaire Snuipp-Fsu dans le département, constate que depuis de nombreuses années « les salaires ne sont pas à la hauteur dans la profession, surtout en fin de carrière ». de carrière. Aujourd’hui, Christine Bernery donnera le coup d’envoi de l’événement à 10h30, place Wilson à Dijon.
Manifestations du 8 mai en Côte-d’Or et en Saône-et-Loire
La défense des services publics est l’un des points communs de ceux qui seront dans la rue ce mercredi. Christine Bernery le dit clairement “Travailler plus pour gagner plus, ça ne marche pas“ et il faut avoir du temps pour pouvoir travailler davantage dans des semaines qui durent déjà plus de 40 heures, explique-t-elle. Depuis plusieurs années, l’enseignant syndicaliste voit les conditions de travail des enseignants se dégrader. “Les professeurs courent partoutils ont des injonctions tous les quatre matins, les programmes scolaires changent également tous les quatre matins, sans compter les classes surchargées et l’inclusion des élèves en difficulté qui est mal mise en œuvre dans de nombreux établissements« .
Une perte de sens au travail
Christine Bernery le reconnaît, la dégradation des conditions de travail chez les enseignants mais plus largement, dans l’ensemble de la fonction publique entraîne une véritable « perte de sens dans l’exercice du métier ».
La co-secrétaire du syndicat Snuipp-FSU affirme également que nombre de ses collègues féminines ont du mal à joindre les deux bouts et que les enseignants font partie des cadres A (classement de la fonction publique) les moins bien payés. Ces dernières années, le gouvernement a procédé à des augmentations de salaire pour les enseignants, notamment parmi les jeunes recrues, raison pour laquelle il n’y en aura pas en 2024. « Tout cela n’incitera clairement pas les jeunes à se lancer» réagit Christine Bernery. « il ne faut pas oublier que le problème du recrutement des enseignants aujourd’hui est en grande partie dû à la question des salaires ».
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