Cent trente gendarmes et policiers, l’antenne du GIGN à Nantes, le PSPG à Chinon
l’antenne OCLDI de Rennes et les CRS 33 ont été mobilisés, vendredi 27 septembre, pour l’arrestation de trois suspects impliqués dans une série de vols en bande organisée.
Ce déploiement à grande échelle s’explique par la volonté d’investir, simultanément, dans trois camps de Gens du voyage situés à Rezé et Saint-Herblain (44). Ce qui a été fait vendredi à l’aube. « Les perquisitions ont permis de saisir 14 000 €, ainsi que des objets liés aux faits », précise Renaud Gaudeul, procureur de Nantes.
Les véhicules provenaient parfois de homejackings
Depuis plusieurs mois, une enquête préliminaire a été ouverte, et confiée à la brigade de recherche de Saint-Nazaire et à la section de recherche de Nantes. De multiples braquages à la voiture bélier ont en effet été perpétrés sur un vaste territoire, couvrant les Pays de la Loire, la Bretagne, le Poitou-Charentes et le Centre-Val-de-Loire. Les enquêteurs ont très vite été convaincus qu’il s’agissait d’une seule et même équipe de malfaiteurs. Les commerces de proximité et les buralistes étaient invariablement visés. Les véhicules utilisés provenaient parfois de homejackings et étaient incendiés suite aux déplacements, afin d’effacer toute trace.
Le tout en état de récidive
Les perquisitions ont eu lieu la nuit. Sur les images de vidéosurveillance, les agresseurs portaient des gants et leurs visages étaient cachés. Les revenus des commerces ont été à chaque fois volés, ainsi que divers objets, mais les pertes ont été importantes en raison des dégâts causés par ce mode de fonctionnement. Les premières investigations des gendarmes ont abouti à l’ouverture d’une information judiciaire le 10 septembre.
Arrêtés vendredi, trois hommes âgés de 31, 32 et 33 ans ont été mis en examen lundi des chefs de vol et tentative de vol en bande organisée, ainsi que de destruction de biens d’autrui par des moyens dangereux en bande organisée. Tous trois sont des récidivistes. Ils ont été immédiatement incarcérés. Une trentaine de faits leur sont imputables, dont 21 en Loire-Atlantique et au moins un en Ille-et-Vilaine.
Peloton spécialisé de protection de la gendarmerie
