Le directeur général de l’OLAC mise sur la mobilisation des eaux de surface pour développer les activités agricoles en Casamance – VivAfrik

Le directeur général de l’OLAC mise sur la mobilisation des eaux de surface pour développer les activités agricoles en Casamance – VivAfrik
Le directeur général de l’OLAC mise sur la mobilisation des eaux de surface pour développer les activités agricoles en Casamance – VivAfrik

Au Sénégal, le directeur général de l’Office des lacs et cours d’eau (OLAC) a annoncé, mardi 1est Octobre 2024, mise en place de nouveaux projets de mobilisation des eaux de surface pour développer davantage les activités agricoles dans les régions de Ziguinchor, Sédhiou, Kolda et Tambacounda.

A cet effet, Diarra Sow a confié que « ici, dans la zone sud, nous avons pas mal de projets structurants que l’OLAC a initiés, notamment la mise en valeur des eaux du fleuve Casamance et des petits bassins versants. Et ces projets de développement qui sont en cours d’instruction dans le sud du pays, ont pour objectifs essentiels la mobilisation des ressources en eaux superficielles pour le développement de l’agriculture.

le directeur général de l’Office des Lacs et Cours d’Eaux s’exprimait lors d’une réunion du Comité de Développement Régional (CRD) consacrée à la gestion et à l’aménagement des cours d’eau dans la région naturelle de Casamance.

Prenant l’exemple du fleuve Casamance, elle a indiqué que « des études techniques, environnementales et sociales ont été lancées », précisant que « si nous parvenons à mettre en œuvre ces projets, ils favoriseront le développement local et le développement des activités socio-économiques ».

Selon lui, pour lutter contre la salinisation, l’OLAC prévoit également de « promouvoir des barrages de rétention pour stopper la remontée de la langue saline qui vient du fleuve Casamance et parfois du fleuve Gambie ».

Poursuivant son discours, Diarra Sow a expliqué que « si nous avions de l’eau un peu partout sur le territoire, cela favoriserait le dessalement et cela permettrait donc une exploitation agricole sur soixante-dix mille hectares de terres qui bordent le bassin versant du fleuve Casamance.

De son côté, le gouverneur de la région de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a magnifié « la concrétisation de ces projets d’aménagement du fleuve Casamance », qui, selon lui, permettront à terme de « créer les conditions de développement des activités agricoles tout en contribuant au la restauration de l’écosystème.

Moctar FICOU / VivAfrik

 
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