Un nouvel exemple illustre à quel point le conflit entre assurance complémentaire et clinique privée constitue un piège pour les patients. La Tribune de Genève rapporte ce mardi le récit d’une dame de 88 ans qui a passé deux jours début avril en soins continus aux Grangettes pour une infection grave. La semaine suivante, Helsana, qui l’assure à titre privé, lui a fait savoir qu’elle ne couvrait pas les frais. La compagnie d’assurance lui a expliqué que les négociations sur les prix avec la clinique n’avaient pas abouti. Helsana n’avait pas écrit à ses assurés pour les en informer. La clinique avait prévenu l’aînée, en lui faisant signer un document dans lequel elle acceptait de récupérer la dette auprès du fonds. Interrogé par le quotidien genevois, le directeur général des cliniques Hirslanden, dont appartiennent les Grangettes, a indiqué qu’un accord de principe avait entre-temps été trouvé avec la compagnie d’assurance.
Cette affaire fait écho à la révélation, la semaine dernière par la Tribune de Genève, d’un désaccord tarifaire entre le Groupe Mutuel et l’Hôpital de la Tour. A partir du 1er mai, les patients bénéficiant d’une couverture complémentaire (LCA) de la caisse précitée ne seront plus remboursés s’ils choisissent de se faire soigner dans les services privés ou semi-privés de l’établissement situé à Meyrin.