le gouvernement doit respecter sa loi, exige l’opposition

le gouvernement doit respecter sa loi, exige l’opposition
le gouvernement doit respecter sa loi, exige l’opposition

Dans un avis de proposition déposé mardi lors de la séance du conseil municipal, le chef de l’opposition officielle, Claude Villeneuve, appelle au « respect des Loi accordant le statut de capitale nationale à la Ville de Québec».

« Il est proposé que le conseil municipal réaffirme à l’unanimité son appui à la Loi accordant le statut de capitale nationale à la Ville de Québecet par conséquent, à l’autonomie et aux pouvoirs accrus qui en découlent pour la Ville dont le premier ministre est maire honoraire et exige son respect du gouvernement du Québec», explique l’élu municipal dans son document présenté à l’administration Marchand.

Depuis 2016, rappelle-t-il, cette loi a fait du Québec « le lieu de choix pour l’accueil des dignitaires étrangers, les rencontres diplomatiques et les sommets gouvernementaux, ainsi que pour les grands rendez-vous politiques et les négociations importantes auxquelles participe le gouvernement ». du Québec.

Des violations de la loi ont toutefois été constatées récemment, souligne M. Villeneuve, lorsque le président français Emmanuel Macron a été accueilli à Montréal, sans escale prévue au Québec, pas plus tard que la semaine dernière.

Une récidive dénoncée également à plusieurs reprises par le maire de Québec, Bruno Marchand.

Le parti de l’opposition officielle demande donc que les élus municipaux du Québec adoptent une position unie en faveur du respect de la loi.

«C’est quelque chose de fondamental pour nous que le conseil municipal parle d’une seule voix pour rappeler qu’à notre avis, presque toutes les rencontres diplomatiques devraient avoir lieu dans la capitale», a fait valoir le leader Claude Villeneuve avant son entrée au conseil municipal.

«Les tenir ailleurs qu’au Québec devrait être une exception et non une pratique courante.»

— Claude Villeneuve, chef de l’opposition officielle à l’Hôtel de ville de Québec

Le gouvernement Legault, par la voix de son ministre responsable de la Capitale nationale, Jonatan Julien, a déjà refusé de s’engager à ce que toutes les rencontres diplomatiques importantes se tiennent au Québec, arguant que « chez des individus, avec des agendas particuliers, ce qui ne s’y prête pas toujours ».

Le comité exécutif analysera la proposition et prendra sa décision lors de la prochaine séance du conseil municipal.

Où est le contrat avec Alstom ?

Depuis un an et demi, l’opposition officielle déplore être laissée dans le flou concernant le contrat signé par la Ville de Québec avec la multinationale Alstom.

En avril 2023, l’administration municipale a conclu un accord avec le géant français pour la construction et l’entretien du matériel roulant du futur tramway, pour un coût de 1,3 milliard sur 30 ans.

À l’époque, des élus de l’opposition officielle avaient voté contre l’adoption de l’entente, dénonçant notamment ne pas avoir en leur possession les détails entourant les clauses de résiliation.

Alors que le premier ministre du Québec remettait en question mardi la légalité de ce contrat et évoquait la possibilité de devoir relancer un appel d’offres pour cette partie du mégaprojet, l’accès aux documents signés avec Alstom est revenu en question.

«Malheureusement, nous avons eu raison de nous poser des questions, car nous sommes confrontés à une situation qui est encore incertaine, mais qui entraînera très probablement des frais de terminaison pour la Ville de Québec», s’est inquiétée Véronique Dallaire lors de la séance du conseil municipal, élue du opposition.

Elle et ses collègues ont reformulé « la demande officielle » pour pouvoir consulter le contrat du matériel roulant, afin de connaître les impacts potentiels de sa modification ou de sa résiliation complète.

« Ils ont refusé de nous soumettre ce contrat. Nous sommes intéressés à le lire et nous aimerions pouvoir informer les citoyens de ce qui s’en vient.

— Véronique Dallaire, municipal councilor of Les Saules—Les Méandres

« Je le réitère : nous sommes face au plus gros projet d’infrastructures à Québec, c’est anormal que seulement deux des élus présents dans cette salle aient eu accès au contrat. Dans les circonstances d’incertitude dans lesquelles nous nous trouvons, tous les conseillers municipaux devraient y avoir accès et savoir ce qu’il faut faire pour les mois à venir, notamment financièrement», a défendu l’avocat de formation.

Selon l’opposition officielle, personne, à part le maire Bruno Marchand et la présidente du Réseau de transport de la Capitale, Maude Mercier Larouche, n’a jusqu’à présent pu lire le contrat entre Québec et Alstom.

 
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