Ces formats plus absurdes que celui de la Super League

Ces formats plus absurdes que celui de la Super League
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La réaction de Meschack Elia (Young Boys) en voyant le nouveau format de Super League ?image : clé de voûte

La Super League entre dans une nouvelle phase dans laquelle les équipes sont séparées en deux groupes. Ce format, adopté en même temps que le passage à 12 équipes, s’inspire du modèle écossais. S’il surprend, il n’est pas le plus fou qui puisse exister.

Le championnat de football est divisé. Dès la prochaine journée (4 et 5 mai), les six premières équipes de Super League s’affronteront pour le titre et les places européennes. Les autres, classés de la 7ème à la 12ème place, batailleront pour conserver leur place.

Un format nouveau en Suisse, mais qui existe déjà depuis de nombreuses années en Ecosse. On est loin du système classique à 18 ou 20 équipes que l’on retrouve dans les grands championnats européens, mais cette Super League version 2023/2024 n’est de loin pas la plus farfelue. Tour d’horizon des systèmes les plus surprenants et atypiques.

Belgique (Ligue Pro)

Le championnat belge de première division a beaucoup évolué ces dernières saisons, à tel point qu’il n’est pas toujours simple de s’y retrouver. Pour cet exercice, la Pro League à 16 a adopté un format proche de celui de la Super League. Il existe cependant de nombreuses subtilités.

A l’issue de la phase classique où tout le monde s’affronte deux fois, les clubs sont répartis en trois groupes. Les six premiers se disputent le titre et les places européennes dans la poule 1, et les six suivants se battent pour une éventuelle place en Conference League dans le groupe 2. Celui qui la remporte affronte le quatrième de la poule 1 (ou le cinquième si le vainqueur de la Ligue belge Cup est dans le Top 4), et le vainqueur de ce barrage se qualifie alors pour l’Europe.

A noter qu’avant le début des matchs de poules au format aller-retour, les équipes voient leurs points divisés par deux, afin de réduire les écarts qui les séparent.

Le troisième et dernier groupe est composé des quatre pires équipes de la première phase du championnat. Là-bas, les points ne sont pas divisés par deux – les équipes gardent les leurs. Une fois les matchs aller-retour joués, les deux derniers sont relégués. L’antépénultième, dispute un barrage contre le vainqueur des barrages de deuxième division.

Le FC Bruges, futur club d’Ardon Jashari, que le FC Lugano affrontait cette saison en Conference League, a terminé quatrième de la première phase. Il est donc dans le groupe 1, appelé « Champions Play-offs ».Image : clé de voûte

Les Pays-Bas (Eerste Division)

Si le championnat néerlandais de première division est on ne peut plus classique, l’antichambre élite présente un format bien plus surprenant.

Il y a en effet 38 jours au terme desquels les deux premiers sont promus. Jusqu’à présent, rien d’anormal. Le système de play-offs permettant d’attribuer le dernier ticket de l’élite est cependant assez déconcertant. Sept équipes y participent, dont une de première division : l’antépénultième de l’Eredivisie, qui met sa place en jeu. Mais le plus étrange est ailleurs.

Les six autres clubs, ceux de l’Eerste Divisie, ne sont pas invités car ils ont terminé entre la 3e et la 8e place du championnat, comme on pouvait s’y attendre. Tous les neuf ou dix jours, un qualificatif est désigné, et c’est le meilleur de la période écoulée.

On peut donc être 15ème à l’issue du championnat et se qualifier pour les barrages si par exemple on a été la meilleure équipe lors de la troisième période, c’est-à-dire celle des journées 20 à 28.

Argentine (Première Division)

Il n’y a rien de plus complexe que le championnat argentin à 28 équipes, où l’on joue une fois contre chaque équipe. Car l’attribution des places en coupe continentale se fait aussi en tenant compte des résultats de la première phase de la Coupe de la Ligue, où chaque club affronte les 13 adversaires de son groupe et un rival majeur du groupe opposé.

Il existe donc un classement cumulatif incluant les deux compétitions, et cela permet également de désigner un joueur relégué – celui qui apparaît à la dernière place après les 41 journées disputées.

Mais ce n’est pas tout. Cette saison, une autre équipe sera envoyée en deuxième division, et la sélection se fera selon un autre classement, établi sur trois ans. On calcule ensuite pour chaque formation un coefficient selon la formule suivante :

Total de points de classement cumulés sur les trois dernières saisons / nombre de matchs joués

C’est ainsi qu’une équipe bien classée en 2023/2024 peut être reléguée, si ses résultats ont été médiocres lors des deux saisons précédentes. On vous l’avait dit, le format argentin est particulier !

(rocher)

 
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