Par Éditorial La Presse de la Manche
Publié le
29 avril 24 à 18h04
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Là jeune femme de 24 ansLéa*, est sous l’influence de Son compagnon. Elle n’a pas a déposé une plainteL’enquête résultats de rapports de son famille et son employeursqui l’a vue avec des bleus et à qui elle a dit qu’elle s’était frappée.
Mais elle a donné des photos de ses bleus à sa sœur « au cas où je finirais six pieds sous terre ». Son parents a constaté qu’elle ne sortait pas, ne pouvait pas s’habiller comme elle le voulait, n’était pas autorisée à se maquiller, devait répondre immédiatement lorsqu’il l’appelait, même à travail. Mais qu’elle reprenne goût à la vie quand il était incarcéré.
Un prévenu qui se pose en victime
Elle a été obligée d’interrompre entraînementquitter son emplois. A l’audience du tribunal de Coutances (Manche) du 10 avril 2024il continue de minimiser le violencetrouver des excuses à son partenaire.
LE averti a comparu sous escorte car il est détenu à la prison du Havre (Seine-Maritime). Cet homme de 26 ans a déjà été condamné à 19 reprises. Il a du mal à reconnaître sa violence et se présente comme victime.
Chaque fois que je la frappais, j’étais défoncé.
Il explique qu’il a souffert humiliations et racket dans prison de la Région parisienneet qu’en sortant il s’enfonça dans le cocaïne. Il proteste que le médecin a émis une ITT de 21 jours à Léa, constatant un état dépressif grave. Il s’emporte quand il entend l’avocat de la victime explique la violence et menace qu’elle a souffert.
Là représentant du parquet remarque qu’il se laisse toujours submerger par son émotionset nécessite une peine de trois ans de prison.
« Une bombe à retardement »
L’avocat de la défense cite le mère du prévenu qui dit que son fils est « une bombe à retardement »en raison de traumatisme familial. Il informe qu’il a commencé soins psychologiques et plaide pour une peine moindre.
Pour les actes de violences habituelles, commis entre les 10 mars 2021 et le 31 octobre 2022 dans la région de Saint-Lô, le tribunal a condamné le prévenu à une peine de trois ans de détention dont 18 mois avec sursis séjour probatoire. Il lui est interdit deentrer en contact avec la victime et se présenter à son domicile.
: le prénom est modifié.
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