Sortie pour exiger que l’entrepreneuriat soit enseigné à l’école

À l’occasion de la Semaine de l’entrepreneuriat, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) a publié, le 29 avril, les résultats d’un sondage abordant ce sujet. Déplorant que la moitié des propriétaires de PME estiment que l’entrepreneuriat n’est pas un choix de carrière valorisé au Québec, la FCEI demande au gouvernement provincial d’aborder davantage l’entrepreneuriat dans les écoles.

Si la FCEI avait salué le dépôt du Plan québécois en entrepreneuriat 2022-2025 et ses neuf mesures pour bonifier le soutien offert aux entrepreneurs et le soutien aux reprises, 92 % des dirigeants de PME sondés par la FCEI sont d’avis que l’entrepreneuriat devrait faire partie de les programmes du système scolaire afin de familiariser les jeunes avec ce parcours professionnel.

Aussi, 91 % des propriétaires de PME pensent que le gouvernement devrait soutenir davantage les entrepreneurs dans leur planification successorale (par exemple, une aide financière au transfert d’entreprise);

« Même si le gouvernement prend la bonne voie avec son Plan québécois en entrepreneuriat, il semble que le défi auquel il sera confronté soit gigantesque. Les patrons de PME interrogés sur le sujet sont unanimes : la culture de l’entrepreneuriat doit être renforcée, valorisée, voire enseignée à l’école. La moitié d’entre eux estiment que ce choix de carrière n’est pas assez développé au Québec. Il y a encore du travail à faire sur ce sujet essentiel», a déclaré François Vincent, vice-président pour le Québec à la FCEI.

En parallèle, le groupe a encore une fois demandé au Québec « de cesser de mettre des obstacles aux PME québécoises, notamment en ce qui concerne la fiscalité la plus désavantageuse de la province ». C’est un obstacle à la reprise, selon la FCEI.

« Pour s’attaquer de front aux barrières et obstacles à l’entrepreneuriat, il faut qu’il soit intéressant de démarrer une entreprise. Et là, nous restons la seule province à taxer ses plus petites entreprises de services et de construction comme les multinationales, soit une différence supplémentaire de 259 % ! De plus, les charges sociales demeurent les plus élevées au pays, 30 % supérieures à la moyenne canadienne. Arrêtons de regarder 12h14 pour créer de nouveaux programmes et commençons donc à créer une meilleure assise avec un environnement fiscal invitant pour nos petites entreprises et pour les petites start-up », a soutenu François Vincent.

Pour réaliser ce communiqué, la FCEI s’est appuyée sur les résultats finaux de son sondage Votre Voix, un sondage omnibus réalisé en ligne du 4 au 22 avril. Les résultats s’appuient sur les réponses de 429 membres de la FCEI propriétaires de PME et provenant de tous les secteurs et toutes les régions du Québec. À titre de comparaison, un échantillon probabiliste comportant le même nombre de répondants aurait une marge d’erreur de +/- 4,7 %, 19 fois sur 20.

 
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