992 kilomètres
C’est la longueur en kilomètres de cette expansion de Trans Mountain. Le tracé est parallèle au pipeline Trans Mountain déjà existant et relie Edmonton, en Alberta, à Burnaby, en Colombie-Britannique.
Le réseau vise à faciliter l’accès entre les compagnies pétrolières canadiennes et les marchés d’Asie et de la côte ouest des États-Unis.
Tracé du projet d’agrandissement du pipeline Trans Mountain
Photo : Radio-Canada
890 000 barils
Une fois pleinement opérationnel, Trans Mountain sera en mesure de transporter 890 000 barils de pétrole brut par jour, l’équivalent de 55 piscines olympiques.
Grâce à ce nouveau pipeline, Trans Mountain triplera presque sa capacité de livraison initiale de 300 000 barils de pétrole.
12 années
La route Trans Mountain a été sinueuse, tout comme son itinéraire. Au total, le projet a mis 12 ans à se concrétiser. C’est d’abord la société Kinder Morgan, alors propriétaire de Trans Mountain, qui a présenté en 2012 sa proposition de doubler le pipeline.
La compagnie pétrolière américaine espérait obtenir d’ici 15 mois l’approbation du Régulateur de l’énergie du Canada (à l’époque l’Office national de l’énergie) en vue de rendre opérationnel l’agrandissement de son pipeline vers la fin de l’année. année 2017 (nouvelle fenetre).
Des dirigeants autochtones ont manifesté par milliers pour s’opposer à l’agrandissement du pipeline Trans Mountain à Burnaby, en Colombie-Britannique, en mars 2018.
Photo : La Presse Canadienne / Darryl Dyck
Un tollé important, notamment en Colombie-Britannique (nouvelle fenetre)compliqué le calendrier initial de Kinder Morgan.
Même une fois achetée par le gouvernement fédéral de Justin Trudeau en 2018, Trans Mountain a rencontré de nombreuses complications (nouvelle fenetre).
Le premier coup de pioche du projet a eu lieu en 2019 et l’entreprise publique a estimé que la construction mécanique serait achevée au cours du troisième trimestre 2023 pour une mise en service au premier trimestre 2024.
Une échéance impérative pour Trans Mountain : chaque mois de retard représenterait environ 400 millions de dollars de pertes pour l’entreprise publique.
34 milliard $
La facture pour la construction du projet a été estimée, en 2013, à 5,4 milliards de dollars par Kinder Morgan. La facture a rapidement augmenté au fil du temps : en 2017, Kinder Morgan a révisé son estimation à la hausse, à 7,4 milliards de dollars.
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C’est une fois que le gouvernement fédéral a acquis le projet que les coûts ont explosé de plus de quatre fois par rapport aux dernières prévisions de Kinder Morgan, pour une facture totale estimée à plus de 34 milliards de dollars. (nouvelle fenetre).
156 termes
Trans Mountain est soumis à 156 conditions (nouvelle fenetre). Celles-ci varient selon les thématiques de sécurité, d’environnement et d’intégrité et certaines s’appliquent selon le cycle de vie du projet.
La Régie de l’énergie du Canada a souligné l’importance de ces conditions pour l’approbation du projet par Ottawa.
À ces conditions s’ajoutent également 16 recommandations. Celles-ci ont été proposées à la suite d’une décision de la Cour d’appel fédérale (nouvelle fenetre) qui a renvoyé le gouvernement fédéral à la planche à dessin pour corriger ses fautes
en invalidant la première autorisation du projet.
Le tribunal a estimé que la Régie de l’énergie du Canada n’avait pas suffisamment consulté les communautés autochtones touchées par le projet.
La Cour d’appel fédérale a également déterminé que la Régie de l’énergie du Canada avait fait une erreur cruciale
en omettant les impacts possibles du trafic maritime lié à l’activité de Trans Mountain sur l’environnement et sur la population vulnérable d’épaulards de la région (nouvelle fenetre).
