Un meuble qui s’effondre sur un bébé, un enfant oublié dans une buanderie pendant deux heures, un autre qui s’échappe et finit sur le parking de la crèche. Les incidents se multiplient dans une crèche privée de Lavaur (Tarn), gérée par le groupe Babilou.
Les événements, qui se sont déroulés en 2022, ont été ramenés à 2023. Toute l’équipe de direction de la crèche avait été licenciée à l’époque, mais la nouvelle directrice est à son tour partie « pour raisons personnelles », selon Actu Occitanie. Ces incidents ont poussé les parents à se rassembler en collectif. Ils sont également soutenus par des salariés, comme Sarah. Elle dénonce « un manque flagrant de moyens ».
« Nous sommes payés au salaire minimum. Au quotidien, cela manque de considération pour le secteur de la petite enfance “Il y a des absences à la crèche”, explique la jeune femme. “On est fatiguée, on a du mal à s’arrêter quand on est fatiguée, quand on n’en peut plus, quand on est malade”, explique-t-elle. « Les tarifs d’encadrement pour les plus âgés sont un adulte pour huit enfants qui marchent. On ne peut pas garder huit enfants en même temps », s’exclame-t-elle. “Il y a des moments où des incidents peuvent arriver, ça fait partie de nos conditions de travail.”
Contactée par RTL, la direction de Babilou explique que les incidents graves n’ont jamais été signalés et promet le recrutement de personnel. L’entreprise a organisé une réunion pour rassurer les parents.
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