Le wokisme, une réalité en Suisse

Le wokisme, une réalité en Suisse
Le wokisme, une réalité en Suisse

Jonas Follonier


journaliste à l’Agefi, rédacteur en chef du magazine Le Regard libre

Publié le 1er octobre 2024 à 09h55. / Modifié le 1er octobre 2024 à 10h04.


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Si l’on veut discuter du wokisme, il faut essayer de le définir. Dans mon essai, le professeur de philosophie à l’Université de Neuchâtel Olivier Massin, qui a signé la préface, et je propose la définition suivante de ce courant né aux Etats-Unis : c’est une idéologie qui défend 1) qu’il existe des relations d’oppression partout dans la société, 2) que celles-ci définissent les individus, et 3) que les personnes qui se disent opprimées ont, par leur expérience, un accès privilégié à ces relations d’oppression.

Cette définition a l’avantage de ne pas présenter le wokisme en termes péjoratifs ou élogieux. Et cela s’avère suffisant pour décrire le système de pensée derrière les actions que beaucoup d’entre nous qualifient de « réveils ».

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