Le Groupement lorrain d’étude et de conservation de la nature (GECNAL Warndt Pays de Nied) intervient sur le bassin houiller et la vallée de la Nied. Une association qui lutte pour la préservation de la biodiversité du Warndt en Moselle-Est.
Le Warndt en Moselle-Est est un véritable trésor en termes de biodiversité.
De nombreuses espèces animales et végétales s’y installent en raison de la particularité du territoire qui comprend d’importantes zones forestières sur sol sableux.
Le Groupement Lorrain d’étude et de conservation de la nature (GECNAL Warndt Pays de Nied) s’efforce de protéger et de valoriser ces espaces dans le Warndt.
Jean-Baptiste Lusson et Jacques Kunzler, respectivement président et vice-président de l’association, nous présentent 5 sites emblématiques et les différentes espèces de leur territoire.
Marion Becker
Le refuge des chauves-souris
Les chiroptères, également appelés chauves-souris, sont des espèces protégées. On les retrouve en grand nombre dans une ancienne mine de plomb et de cuivre à Saint-Avold.
Un réseau impressionnant de galeries à visiter sans risque grâce aux travaux réalisés pour faciliter l’accès aux visiteurs.
Marion Becker
Le lieu choisi par les chauves-souris pour hiberner en toute quiétude et échapper aux chocs thermiques néfastes à leur cycle de vie. La principale espèce de Warndt est le Grand Murin. Depuis quelques semaines, des chauves-souris s’aventurent à l’extérieur de la mine pour chasser des insectes et se nourrir.
Espèce inoffensive localisée par écholocation. Depuis les murs où elles s’accrochent, les chauves-souris pourront voler près de vous, mais ne se poseront jamais dans vos cheveux, rassurez-vous !
Plusieurs sites emblématiques
Dans le secteur du Warndt, on retrouve plusieurs sites emblématiques à découvrir pour leur faune et leur flore.
La forêt domaniale de Saint-Avold et sa réserve biologique aménagée
La maison de nombreux amphibiens tels que les pélobates bruns. Cette dernière profite du grès vosgien (sol sableux) pour se réfugier sous terre et échapper à ses prédateurs ou à la météo parfois capricieuse.
“Ici, nous sommes également dans une réserve biologique aménagée, ce qui permet de pratiquer la gestion de l’habitat. A l’inverse, une réserve biologique intégrale implique qu’il n’y ait plus aucune exploitation. La nature reprend ses droits et l’homme n’intervient pas» explique Jean-Baptiste Lusson.
La carrière de Saint-Avold
Lieu d’histoire avant tout en Moselle-Est, cette carrière est un symbole de l’exploitation minière. Au fil des années, d’importantes quantités de sable ont été récupérées à cet endroit.
Une exploitation qui a fondamentalement changé le paysage.
Marion Becker
“Aujourd’hui, on observe une inversion des couches géologiques. Les schistes stériles trouvés en hauteur devraient se situer en moyenne à 250 mètres sous les grès des Vosges.» indique Jacques Kunzler.
Jean-Baptiste Lusson raconte «Depuis 2004, le site s’est transformé. Lorsque la carrière a été sécurisée, il n’y avait pas un brin d’herbe. Aujourd’hui, nous voyons des pins sylvestres pousser dans des peuplements monospécifiques qui soutiennent ce sol et peuvent être chargés en nutriments.“
Un milieu ni trop ouvert ni trop boisé, un refuge apprécié de nombreuses espèces.
La carrière de Freyming-Merlebach
Marion Becker
Le chêne des sorcières
Un arbre labellisé arbre remarquable pour sa longévité impressionnante.
Le chêne des sorcières aurait plus de 800 ans.
Un arbre lié aux légendes de sorcellerie. Il reste toujours une fierté pour le territoire du Warndt et GECNAL qui a soutenu un projet visant à le protéger grâce à divers aménagements.
Jean-Baptiste Lusson
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