La francisation au cœur du plan d’action québécois pour la langue française

La francisation au cœur du plan d’action québécois pour la langue française
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Le gouvernement Legault consacrera la part du lion de son tout nouveau Plan pour la langue française au renforcement des connaissances de la langue chez les immigrants, dans un contexte où l’organisme responsable de la francisation au Québec traîne les pieds.

Au total, 320 millions de dollars seront alloués sur une période de cinq ans pour « déployer l’offre Francisation Québec » et exiger, comme cela avait déjà été annoncé, la connaissance du français chez les travailleurs temporaires sous juridiction québécoise.

En janvier, Le devoir rapportait que les délais pour obtenir des cours avaient explosé à Francisation Québec, l’organisme créé par Québec pour centraliser et « gérer l’action gouvernementale » en la matière.

Dimanche, le ministre Roberge, qui était accompagné de ses collègues de l’Immigration, Christine Fréchette, de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, de l’Éducation, Bernard Drainville, de la Culture, Mathieu Lacombe et des Relations internationales, Martine Biron, n’avait pas grand chose de nouveau à l’a annoncé dimanche lors du dépôt de son plan intitulé «Au Québec, l’avenir s’écrit en français». Le plan sera doté d’un budget de 603 millions de dollars, dont la plupart des mesures ont déjà été annoncées.

Parmi ceux-ci, le dépôt prochain d’un projet de loi pour assurer la découvrabilité des contenus en français sur les plateformes numériques comme Netflix et Spotify, et la révision des tarifs dans les universités anglophones du Québec, par exemple.

«On a vu que le français comme langue de travail, comme langue de consommation, comme langue maternelle… tous ces indicateurs étaient en déclin», a constaté Jean-François Roberge lors d’une conférence de presse tenue dimanche à Montréal. Il a également annoncé la création d’un tableau de bord – comme plusieurs de ses confrères l’ont déjà fait – sur la santé des Français.

Aux yeux du gouvernement Legault, le plan constitue une deuxième étape pour inverser le déclin du français après l’adoption en 2022 de la réforme de la langue française, la « Loi 96 ». Cela comprenait une série de mesures visant à renforcer l’utilisation de la langue de Molière au travail et à franciser davantage les immigrants.

«Nous arrivons avec un budget considérable», a soutenu M. Roberge dimanche, tout en assurant que des mises à jour du plan d’action seraient présentées aux Québécois d’ici la fin du mandat.

« Nous ne sommes pas figés dans le temps », a-t-il déclaré. «Autres actions et mesures […] sont susceptibles de vous être présentés. »

Le document présenté dimanche par le ministre Roberge est le résultat de travaux amorcés en janvier 2023 avec la création du Groupe d’action pour l’avenir de la langue française. Ce comité interministériel a tenu quatre réunions en un an en vue de présenter sa feuille de route, qui devait initialement être faite l’automne dernier.

De plus amples détails suivront.

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