PSG, une équipe qui refuse la défaite

PSG, une équipe qui refuse la défaite
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Et du coup, une véritable mêlée se forme près du banc de touche du PSG. Nous jouons la 95ème minute et Gonçalo Ramos vient de s’envoler dans les airs pour délivrer une délicieuse tête croisée permettant à son équipe de se remettre sur les rails (3-3). Le Parc des Princes s’est enflammé, a explosé de joie, a crié de rage pour exprimer son bonheur de voir son équipe favorite ne jamais baisser les bras. Au bord du terrain, mêmes scènes d’ivresse avec des staffs techniques en extase et se sautant dans les bras comme si leur équipe venait de remporter la finale de la Ligue des champions.

Il ne s’agissait que d’un match de Ligue 1, contre un adversaire, Le Havre, qui lutte pour conserver sa place, même si l’enjeu était de taille avec un titre de champion de à valider et qui lui échappe encore pour l’instant. Mais l’attitude des membres de l’équipe de Luis Enrique et celle de Gonçalo Ramos, criant, haranguant ses partenaires et piétinant de rage sous une pluie battante, témoignaient du caractère qui anime ce groupe joyeux, incapable d’accepter le goût de la défaite. « Cela montre notre force de caractère. Bien sûr, être mené 3-1 à la 75e minute n’est pas facile. On a su reprendre le rythme, montrer notre force de caractère et tout donner dans les dernières minutes pour réussir à renverser la situation. Nous travaillons chaque jour pour cela, a soutenu Warren Zaïre-Emery. Nous ferons tout pour gagner les prochains matches. »

Gonçalo Ramos, l’homme qui n’abandonne jamais

En tout cas, elle fait le nécessaire pour maintenir cette invincibilité qui dure en Ligue 1 depuis maintenant huit mois. Il faut remonter au 15 septembre et à un revers subi contre l’OGC Nice au Parc (3-2) pour retrouver la trace d’une soirée de championnat terminée par une défaite. Pour être honnête, on croyait que le PSG finirait par tomber ce samedi soir face au Havre. A revers en première période, les Parisiens ont continué d’afficher un visage méconnaissable après la pause en concédant un penalty stupide à l’heure de jeu. On pourrait alors dire que l’équipe rouge et bleue avait déjà la tête à Dortmund, lors de ce rendez-vous européen de mercredi que tout le monde attend.

Une forme de décompression logique en somme. Mais menés de deux buts jusqu’à la 77e minute, les partenaires de Mbappé ont finalement trouvé les ressources mentales nécessaires pour réduire l’écart grâce à un Hakimi virevoltant en fin de match, avant d’égaliser par l’intermédiaire de Ramos, lui aussi passeur décisif, qui symbolise ce refus absolu de défaite.

Le Portugais n’en est pas à son coup d’essai : il faut se souvenir de cette égalisation arrachée à 90+7 contre Rennes en février, de cette défaite évitée contre Clermont début avril avec un but inscrit à la 85e minute ou encore de cette victoire obtenue à Marseille en numérique. infériorité et complété par un but du numéro 9, dans la même minute. Ce scénario encore une fois bluffant dit tout de la foi inébranlable qui se dégage de ce groupe, cette conviction parfois difficile à palper de l’extérieur mais qui prend forme une fois que ces joueurs se retrouvent sur le terrain.

“Nous sommes prêts pour Dortmund”

« Nous avons montré notre force de caractère. Nous voulons gagner chaque match, mais au final nous nous accrochons à ce match nul, affirme l’attaquant portugais, auteur de son 14e but cette saison. Ce n’est pas mal quand même, car nous sommes arrivés au bout même si nous voulons tout gagner. Nous avons beaucoup de bons joueurs, de grands talents. Nous croyons en chacun de nous et c’est bien. Nous avons besoin de cela pour être une grande équipe. »

Cet état d’esprit impeccable, cette envie de ne jamais baisser les bras et cette rage de gagner les a aussi portés en Coupe d’Europe alors qu’ils devaient ne pas perdre contre Newcastle en phase de poules – penalty de Mbappé à 90+8 – ou renverser un mauvais scénario contre Le Barça en quarts de finale. Alors que se profile ce mercredi la demi-finale de Ligue des champions face à Dortmund, les troupes de Luis Enrique sont escortées par une forme de confiance et des qualités mentales qui devraient lui permettre d’aborder cette rencontre avec une sérénité rarement vue.

“C’est très important quand un entraîneur est capable de transmettre à ses joueurs sa force, son envie de se battre, de ne jamais abandonner”, souligne le sélectionneur espagnol. Nous sommes prêts pour Dortmund, nous l’avons démontré activement et passivement. Nous sommes très difficiles à battre, tactiquement, techniquement et physiquement. Nous arrivons au meilleur moment de la saison : nous pouvons jouer au meilleur niveau. Je suis convaincu que nous allons nous battre et mon objectif est d’atteindre la finale de la Ligue des champions. » Avec cette envie et cet abnégation caractéristiques, Paris ne compte pas s’arrêter là…

 
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