Paris n’avait pas la tête pour le titre

Paris n’avait pas la tête pour le titre
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Ce samedi, Paris et Dortmund ont déjà lancé à distance leur duel de demi-finale aller de Ligue des champions, le PSG défendant au moins aussi mal que les Allemands quelques heures plus tôt, défaits par le RB Leipzig (4-1). . , c’est l’avant-dernière attaque de Ligue 1 qui s’est permise de malmener une charnière Marquinhos – Danilo aux abois, avec mention spéciale pour le Portugais, dépassé à chaque fois face au Havre. Le coaching de Luis Enrique ressemblait plus à une gestion de l’effort et du temps de jeu qu’à une envie de gagner.

Ousmane Dembélé, Bradley Barcola et Kylian Mbappé, que tout le monde imagine au coup d’envoi mercredi, ont joué chacun 45 minutes tandis que le capitaine Marquinhos a été trempé sous une pluie battante pendant une bonne heure. Le problème de cette rotation nécessaire réside dans le recours à des joueurs déprimés, comme Randal Kolo Muani, qui ne sont pas assez visibles pour être vraiment mauvais. Il a disparu, même présent.

Le poids de cette nullité doit être relativisé. Le week-end peut encore consacrer le club de la capitale au titre de champion de pour la douzième fois de son histoire si Monaco perd ou fait match nul à ce dimanche à 19 heures. C’est toujours mieux d’être champion en jouant mais la bonne nouvelle voyagera avec eux. au PSG mardi dans la Ruhr. En plus du reste des guerriers, les partenaires de Warren Zaïre-Emery, prolongé jusqu’en 2029, avaient la tête ailleurs, concentrés sur leur grande affaire du printemps, la Ligue des champions. La réduction du score d’Achraf Hakimi à douze minutes du terme a relancé le suspense et les chants des Ultras et a sans doute poussé Gonçalo Ramos, déjà à la limite du 3-3, à égaliser dans le temps additionnel. Les Portugais marquent des points, match après match.

La réaction du public à ce 3-3 mais surtout du banc parisien avec un staff technique en effusion, comme après la qualification à Barcelone en quart de finale de la C1, raconte ce qu’est ce PSG, son caractère, son côté intime et sa foi inébranlable en son étoile ou son destin. Il se passe vraiment quelque chose cette année que les observateurs de cette équipe et de ce club n’avaient pas vu auparavant, pas depuis très longtemps.

Ce onze choisi par Luis Enrique contre Le Havre ne ressemblera en rien à celui de la Coupe d’Europe et même si, par facétie, il voulait le ramener en demi-finale, il ne se présenterait pas avec le même état d’esprit. contre le Borussia. Autrement dit ce samedi, il y a plus de chance qu’on ait vu le vrai Dortmund à Leipzig et un mauvais doublé du PSG que l’inverse. Les dirigeants normands ne souhaitaient absolument pas que cette rencontre soit reportée comme cela avait été évoqué. Il semble que leur intuition ait été récompensée. Le PSG, escorté par ses qualités morales, son refus absolu de la défaite, se présentera mercredi en Ligue des champions nourrie par le scénario de ce Paris-Le Havre. Il n’aurait pas dû compter, ou peut-être pour rien, et voilà qu’il va donner des ailes aux Parisiens. C’est toujours le cas.

 
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