Au 54e rassemblement national de Lozère, Jordan Berfa et Chloë Thomas, en tête sans contestation

Au 54e rassemblement national de Lozère, Jordan Berfa et Chloë Thomas, en tête sans contestation
Descriptive text here

Le 54ème rallye national de Lozère, qui compte pour le championnat de de 2ème division, a vu sa première journée de spéciales se terminer avec la domination de Jordan Berfa et Chloë Thomas.

L’ancien champion de France des rallyes terre Jordan Berfa et sa copilote Chloë Thomas (Hyundai I20) ont dominé de la tête et des épaules la première étape du Rallye de Lozère lors de la première étape hier. Ils prennent la tête avec 34 secondes d’avance sur Yannick Vivens (DS3). 3ème, Norman Eddie Lemaitre (Skoda Rally2), champion de France en titre, pointe déjà à 2 minutes et 32 ​​secondes ! La météo est toujours un paramètre essentiel en Lozère, surtout lorsque le vent du sud amène un escadron de nuages ​​sur les contreforts cévenols. Et ce samedi il a plu par intermittence, avec certaines spéciales complètement mouillées, d’autres partiellement sèches.

Primordial, ici, lis la météo

Dans ce jeu de pile ou face pour le choix des pneus, Berfa a été efficace. Parti sous « la pluie » samedi matin, du côté des Bondons, il prenait d’emblée le scratch devant Vivens (DS3 Rally2) et Constanty (C3 Rally20). L’un est à 1 seconde par kilomètre, l’autre à 2 ! Et le Mazamétain enfonce le clou, décollant irrémédiablement. « J’ai découvert le rallye. Je ne pensais pas que je serais devant Vivens. J’ai commencé avec des pneus pluie, puis j’ai mélangé en croisant pluie et tendres et puis j’ai juste fait les ES en tendres » dit Jordan. Il a couru le Monte-Carlo en début de saison et a rapidement assimilé ce type d’opération.

Le Pompidou, le parc Vivens

Derrière, Vivens reconnaît avoir commis l’erreur de rester sous « la pluie », notamment dans l’ES4. «C’était sec!» A la fin, les pneus étaient très chauds, la voiture bougeait davantage. » précise le Suménois qui se rattrapera dans la dernière ES du jour, le long contre-la-montre Pompidou où il excelle. « C’était parfois humide, parfois sec mais c’était très glissant. Certains disent qu’il y avait de l’essence sur la route… » Il réalise ici le scratch, mais ne prend que deux secondes. Il est pourtant le seul à pouvoir bénéficier de la moindre erreur du leader. Kévin Constanty, qui avait choisi de rouler en pneus pluie, est resté 4 fois sur la 3ème marche du podium mais a été victime d’une crevaison au Pompidou, perdant au passage 2 minutes ! Ce qui convenait aux affaires de Lemaître, qui doute de remporter un rallye qu’il aime, faisant chaque année le long voyage depuis la Normandie. Retardé par un capteur de température d’eau rouge (ES1 puis 2), Dorian Nicolas (C3 Rally2) se ressaisissait en fin d’étape.

Jérémie Sérieys, premier des 2 roues motrices

Dans le clan Lozérien, Jérémie Sérieys (Clio), natif de Pont-de-Montvert, un instant 5ème, se retrouve 8ème, premier des 2 roues motrices mais moins efficace face au Rally2, lorsque la route s’assèche. Sur son terrain, Jonathan Gout (Clio R3), momentanément 6ème, s’est imposé au Pompidou. Quant à Gérard André et Cédric Valentin, après un passage à vide, ils remontent à la 9ème place du général. Dimanche sera un autre jour !

Français

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV un étudiant réclame 1,2 million de dollars à l’Université Laval
NEXT une question de principe, dit Pierre Karl Péladeau