La semaine politique en revue

De Québec à Ottawa, découvrez ce qui a retenu l’attention de nos correspondants parlementaires cette semaine.


Publié à 1h23

Mis à jour à 8h00

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Citation de la semaine

Pour les maires, il est toujours plus facile de mendier au Québec que de faire le ménage dans ses dépenses.

Le premier ministre François Legault, répondant aux critiques de maires indignés par les déclarations de Geneviève Guilbault pour qui « gérer les transports collectifs et les entreprises de transport n’est pas une mission de l’État ».

Numéro de la semaine

11 861

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PHOTOS GETTY IMAGES

Le dernier rapport du ministère de la Santé et des Services sociaux révèle que 11 861 Québécois sont toujours sur la liste d’attente pour une intervention chirurgicale.

Malgré son plan de rattrapage, le ministre de la Santé Christian Dubé manque son objectif de réduire le nombre d’interventions chirurgicales en attente depuis plus d’un an à 7 600 au 31 mars. Le dernier rapport du ministère de la Santé et des Services sociaux révèle que 11 861 Québécois sont toujours sur la liste d’attente.

Petites enquêtes, grosse boude

François Legault ne répond plus aux questions des journalistes alors qu’il quitte son bureau pour se rendre au Salon bleu et participer aux travaux parlementaires. Cette semaine, à la suite d’une de ces marches où il était émaillé de questions, un micro de Radio-Canada a capté ses propos exaspérés : « Combien de semaines leur faudra-t-il pour comprendre ? » Il pourrait poser la question à Justin Trudeau. Le Premier ministre canadien s’éloigne également de plus en plus des micros que lui tendent les journalistes parlementaires. Ceux qui participaient autrefois à l’exercice en marge des réunions du cabinet et du caucus (les mardis et mercredis) ou de la période des questions ne le font quasiment plus, et ne le font plus depuis des semaines. «Bonjour à tous», propose-t-il généralement. Idem pour François Legault.

Une main haute pour le Canada

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PHOTO PRISE DU COMPTE X DE GÉRARD DELTELL

Dominique Vien tenant une pancarte « Québec pour Pierre » entourée de collègues portant le pull « Bon sens pour le Canada » du Parti conservateur

Les produits promotionnels du Parti conservateur manquent de bon sens grammatical. En anglais, ça dit : « Du bon sens pour le Canada », lit-on en majuscules sur le maillot de hockey distribué aux élus de la formation. C’est en français que les choses empirent : « Common sense for Canada ». De plus, le slogan inscrit sur la pancarte tenue dimanche soir par la députée Dominique Vien lors de l’annonce de la candidature d’Éric Lefebvre à Victoriaville (« Le Québec pour Pierre ») ne passe pas non plus le test. A méditer en réécoutant un succès souvenir de la campagne libérale de 2019, ou en se souvenant de ce que disait souvent le chef du Bloc québécois Gilles Duceppe : à Ottawa, les deux langues officielles sont l’anglais… et la traduction simultanée.

Regardez la vidéo de la campagne libérale 2019

Bonne chance avec l’Agence des Revenus !

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PHOTO HEYWOOD YU, ARCHIVES DE LA PRESSE CANADIENNE

Scott Moe, premier ministre de la Saskatchewan

Le premier ministre de la Saskatchewan aura un avant-goût du remède de l’Agence du revenu du Canada (ARC) s’il persiste à ne pas payer la taxe fédérale sur le carbone. «Bonne chance avec tout cela, Premier ministre Moe», s’est exclamé Justin Trudeau mercredi. Irrité par l’exonération sur les livraisons de mazout dont profitent davantage les provinces de l’Atlantique, Scott Moe a décidé qu’à partir du 1euh En janvier, cette taxe ne serait plus perçue sur le chauffage au gaz naturel et le chauffage électrique, qui est principalement produit à partir de combustibles fossiles en Saskatchewan. «Je ne sais pas pour vous, mais avoir une dispute avec l’ARC à propos de votre refus de payer vos impôts n’est une situation que je souhaite pour qui que ce soit», a envoyé un texto à M. Trudeau. Là Loi sur la tarification de la pollution prévoit de lourdes sanctions, voire une peine de prison de 12 mois dans un tel cas.

Manon Massé reprend du service

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PHOTO PRISE DE LA PAGE FACEBOOK DE MANON MASSÉ

La députée solidaire Manon Massé a publié cette photo sur les réseaux sociaux pour annoncer qu’elle s’était remise de son opération du cœur.

Après avoir subi une troisième opération du cœur, Manon Massé retourne au travail. L’ancienne co-porte-parole de Québec solidaire qui souffrait d’arythmie cardiaque a dû s’absenter de nouveau en mars. “Bonnes nouvelles tout le monde. Me voici de nouveau sur mes deux pieds ! », a écrit jeudi le député de Sainte-Marie–Saint-Jacques sur les réseaux sociaux. « Depuis ma dernière opération, j’ai pris un peu de temps pour guérir, reconstruire mes forces et retrouver mon énergie. Vous comprenez que subir trois opérations cardiaques nécessite une attention particulière. […] Je retourne au travail, mais progressivement. Cette fois, je veux que ce soit bien”, a-t-elle ajouté. Content de te revoir !

Taxe carbone Carney

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PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

Marc Carney

Les conservateurs du Comité permanent des finances comptent présenter une motion mardi prochain dans l’espoir d’avoir Mark Carney – ou Carbon Tax Carney, comme le surnommait Pierre Poilievre sur le réseau social X il y a quelques jours. L’expertise financière de l’ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre semble moins intéresser le parti que ses supposées ambitions politiques, selon le communiqué publié vendredi par le parti. « Il est clair que M. Carney se positionne pour le poste de [Justin] Trudeau et, puisqu’il tente d’attirer le plus d’attention médiatique possible, il devrait accueillir favorablement l’invitation des conservateurs à comparaître devant le Comité », peut-on lire. Le parti dit aussi vouloir piéger le NPD, qui devra faire face à « la décision de couvrir Justin Trudeau en empêchant son successeur de témoigner », selon l’analyse conservatrice.

« L’affaire du sac »

Geneviève Guilbault a longuement fouillé dans son sac à main pendant qu’elle était questionnée par le député péquiste Joël Arseneau durant l’étude des crédits de son ministère. Le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon, a critiqué sa « désinvolture », qu’il a associée à une « répétition » de l’an dernier, où Mme Guilbault s’amusait à « insérer des mots originaux » lors de cet important exercice de reddition de comptes. La ministre des Transports s’est ensuite expliquée en période de questions. « On va clarifier l’affaire de la sacoche. […] Les quelques documents que j’emporte quotidiennement avec moi sont dans mon énorme sac », a-t-elle déclaré. Le caquiste Christopher Skeete n’a pas apprécié cette sortie du PQ. « Cela a commencé avec les chaussures d’un de mes collègues et maintenant le sac d’un autre. Je vais le dire simplement, ASSEZ, c’est assez d’acharnement [sur] nos élus », a-t-il écrit sur les réseaux sociaux. “Il s’agit d’attaquer nos idées, pas ces femmes fortes et formidables”, a ajouté M. Skeete.

 
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