Protestation croissante à Berne contre l’accord sur la pandémie

Des centaines de manifestants, rassemblés à l’appel du mouvement Mass-Voll et d’autres organisations, ont exprimé leur opposition au projet d’accord de l’OMS sur les pandémies.

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi à Berne contre le projet d’accord sur les pandémies actuellement en négociation au sein de l’OMS. Ils estiment que cela menace la souveraineté de la Suisse.

Les opposants se sont rassemblés à l’appel du mouvement Mass-Voll, à l’origine de nombreuses manifestations contre les mesures anti-Covid. Parmi eux figuraient également des partisans des Amis de la Constitution et des sonneurs de cloches (« Freiheitstrychler ») qui s’étaient fait un nom pendant la pandémie.

L’accord en discussion à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) vise officiellement « à améliorer la prévention, la préparation et la réponse aux futures pandémies au niveau mondial ». Ses opposants, en Suisse et dans d’autres pays, craignent des restrictions de liberté.

Pro Suisse a déposé vendredi une pétition comptant plus de 37’500 signatures demandant son rejet par la Suisse et exigeant que le Parlement fédéral puisse décider si le Conseil fédéral souhaite la signer.

Les organisateurs ont profité du rassemblement devant le Palais fédéral pour récolter également des signatures en faveur de leur initiative populaire « Pour la souveraineté » lancée à l’automne dernier, a constaté un journaliste de Keystone-ATS.

La manifestation sur la Place Fédérale était surveillée par la police et un service de sécurité privé. (dal/ats)

Cette semaine, une recrue a reçu une balle mortelle dans la tête. La théorie du suicide est privilégiée. Mais au fait, ces dernières années, dans quelles conditions des décès sont-ils survenus au sein de l’armée suisse ? Nous sommes allés faire le calcul avec la Suva.

Le drame s’est produit mardi dernier, à proximité d’un stand de tir argovien : la décharge d’un fusil a touché un soldat de l’armée à la tête. Transportée d’urgence à l’hôpital, la recrue de 22 ans est décédée peu après. Si un accident de fusillade était évoqué en premier, La justice militaire a annoncé vendredi que l’hypothèse du suicide était privilégiée.