Ils vantent leurs « exploits » sur les réseaux, ils se font prendre ! – .

La police cantonale valaisanne a pu identifier deux conducteurs grâce à leurs publications sur les réseaux sociaux. Le premier a publié son « exploit » sur son compte Snapchat, le second a posté une vidéo sur TikTok. Tous deux ont été condamnés.

A 250 km/h sur l’autoroute A9, un jeune conducteur publie son « exploit » sur son compte Snapchat. Un deuxième a filmé ses «prouesses» avant de les publier sur TikTok, a indiqué la police cantonale valaisanne dans un communiqué. Ce manque de discrétion a permis de les identifier et de les appréhender. Tous deux ont été condamnés par le ministère public.

Le premier est un Portugais, alors âgé de 21 ans, qui a cru bon de filmer une vitesse de pointe de 250 km/h alors qu’il circulait sur l’autoroute A9, en Valais central. Les faits remontent à 2022.

Le jeune conducteur a posté la vidéo sur son compte Snapchat, ce qui a attiré l’attention des forces de l’ordre et leur a permis de le retrouver rapidement. Il a été reconnu coupable de conduite automobile à la fin de l’année dernière, a indiqué la police.

Récidiviste à 235 km/h dans un tunnel !

Le second est un Suisse, âgé de 23 ans au moment des faits. Fin novembre 2022, ce dernier a immortalisé la traversée d’un tunnel à une vitesse de 235 km/h au lieu des 100 km/h autorisés, sur le tronçon d’autoroute entre Gamsen et Viège.

L’enquête a révélé que le conducteur avait commis de nombreuses autres infractions au code de la route entre 2020 et 2023, énumère la police valaisanne: «mise en danger des autres usagers, inattention sur la route et dans la circulation routière ou encore conduite d’un véhicule provoquant du bruit qui peut être évité». . Il avait également du contenu vidéo sur ce sujet.

Le récidiviste s’est vu retirer définitivement son permis de conduire, l’autre conducteur se voit interdire de conduire pendant deux ans. Tous deux devront également payer une amende, ainsi que les frais liés à la procédure judiciaire et administrative.

La police cantonale valaisanne constate également que «plusieurs instructions pénales pour des faits similaires sont actuellement en cours de traitement par les tribunaux» du canton.