Lilou Aymes, la Guadeloupéenne aux quatre titres de championne de France d’haltérophilie ! – .

Lilou Aymes, la Guadeloupéenne aux quatre titres de championne de France d’haltérophilie ! – .
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Attention talents ! Lilou Aymes, 18 ans, étudiante à la Cité scolaire d’Excellence sportive, aux Abymes, est quatre fois championne de France… en haltérophilie ! Le jeune Guadeloupéen vise une cinquième médaille fin mai. Avant cette rencontre, elle nous raconte son amour pour cette discipline. Portrait d’un athlète puissant et passionné.

Lilou Aymes brille avec brio dans un sport qui se féminise peu à peu : l’haltérophilie. Il s’agit en effet d’une discipline qui a longtemps été considérée, par beaucoup, comme masculine, notamment en Guadeloupe. Mais cette perception a changé au cours des dernières décennies, grâce aux performances de jeunes femmes comme Lilou.

A seulement 18 ans, elle compte déjà quatre titres de championne de France et détient des records dans les catégories U15, U17 et U20. C’est du jamais vu dans le petit monde de l’haltérophilie !
Cela ne fait pourtant que cinq ans que Lilou Aymes a débuté ce sport. C’est le CrossFit qui l’a conduite à cet art de soulever des poids ; un exercice alliant force, souplesse, équilibre, coordination, vitesse et dynamisme.

J’ai tout de suite été accro. Vraiment, j’ai juste adoré, j’ai adoré, j’ai adoré. Les gens du CrossFit sont venus se spécialiser ici, au CREPS, avec Jean-Claude Colinot*, mon entraîneur. Et c’est comme ça que je l’ai découvert. Je suis venu l’essayer et j’ai tout de suite adhéré.

Lilou Aymes, championne d’haltérophilie

Désormais, au vu de son palmarès, l’arraché et l’épaulé-jeté n’ont plus de secret pour elle.

Pour bénéficier d’un horaire cohérent avec la pratique de sa discipline, Lilou fréquente l’école de la Cité scolaire de l’Excellence sportive, au sein du CREPS Antilles-Guyane. Les cours sont dispensés le matin, afin que les étudiants puissent se consacrer à leur discipline l’après-midi.

J’ai choisi ce sport parce que ce n’est pas courant. Les femmes, surtout, ne sont jamais mises en avant dans ce sport. Et justement, casser les codes, dire « non, ce n’est pas que pour les hommes », « non, quand tu fais de l’haltérophilie, tu n’auras pas le physique d’un camionneur », vraiment, c’est ça qui m’a plu. Et puis même la beauté de ce sport… on peut se libérer, on a plein d’évasions et c’est vraiment ça qui m’a plu.

Lilou Aymes, championne d’haltérophilie

Fin mai, Lilou doit partir pour participer à ses cinquièmes Championnats de France. On lui souhaite donc une cinquième médaille !

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Lilou Aymes, championne de France d’haltérophilie

©Olivier Duflo

*Attention : Jean-Claude Collinot (vu dans le reportage) est un ancien athlète d’haltérophilie de haut niveau et conseiller technique national (CTN) en haltérophilie/musculation/force athlétique et musculation. Un coach en or, donc quand on veut se lancer dans cette discipline.

RAPPORTS/
Le magazine « Le Club » a zoomé sur le parcours atypique de Lilou Aymes (première diffusion le lundi 22 avril 2024).
Montage : Laetitia Broulhet
Reporter image : Olivier Duflo
Editeur : Frédéric Fidelin
Mixeur : Justin Mirval

 
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