« Le Gard est l’enfant pauvre du football »

« Le Gard est l’enfant pauvre du football »
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L’US Salinières Aigues-Mortes (3ème de R1), qui a battu La Grand’Combe, disputera la finale de la coupe de football Gard-Lozère contre le FC Moussac (D2) à Vauvert le 9 mai 2024. Yohan Borg, l’entraîneur des Saliniers , revient sur cette finale, mais aussi sur la fin du championnat et dévoile ses ambitions pour la suite de sa carrière. Entretien.

Objectif Gard : Vous jouerez la finale de la coupe Gard-Lozère contre Moussac (D2) qui s’est qualifié au terme d’un match complètement fou. L’équipe de football qui représente la ville d’Aigues-Mortes est grande favorite. Comment abordez-vous cette rencontre ?

Yohan Borg : C’est toujours intéressant de jouer des finales. Ce sera le deuxième en deux ans. L’année dernière, nous avons gagné contre Uchaud. Nous nous sommes qualifiés sans blessure ni suspension, ce qui est très positif pour la suite.

Après le championnat, il reste quatre matches à jouer. Le premier (Aigues-Mortes) et le sixième (Montpellier La Paillade) ne sont séparés que par trois petits points. Vous jouez la rentrée en championnat de National 3 (N3) ?

Après la relégation de N3, on a eu une saison difficile, et c’est normal, après dix départs de joueurs. Il a fallu gérer un effectif décimé, en reconstruction. De plus, nous n’avons pas de terrain d’entraînement. Des problèmes de pelouse nous obligent à nous entraîner à Lunel deux fois par semaine et sur un terrain rural à Aigues-Mortes. L’accession en N3 cette année est un véritable parcours du combattant, il faut remporter le championnat puis passer deux barrages… On prend les matchs comme ils viennent. Aujourd’hui nous allons à Béziers, après nous verrons.

Et vous, vous êtes l’entraîneur des Saliniers depuis 14 ans, quelles sont vos ambitions ?

Cela fait vingt ans que je suis au club, des années durant lesquelles j’ai tout donné. Nous avons remporté quatre coupes du Gard-Lozère et nous sommes montés en N3, la plus haute marche que le club puisse atteindre. Sur le plan personnel, j’ai l’ambition de viser un échelon supérieur, si l’occasion se présente, dans un autre club.

« Le Gard est l’enfant pauvre du football »

Yohan Borg

Alès est quasiment condamné à descendre en division inférieure et le Nîmes Olympique est en mauvaise posture. Quel regard portez-vous sur l’état du football gardois ?

Ce sont nos meilleurs représentants au sein du ministère. Alès n’est pas mathématiquement condamné et même si ça commence mal, j’espère qu’ils pourront sauver la tête. Du côté de Nîmes, on peut déplorer la gestion d’un président absent, la force d’un club c’est la qualité de ses dirigeants. Nîmes est mon club d’enfance, j’y ai joué pendant 13 ans, ça me fait mal au cœur de voir l’état du club. Je fais partie des supporters qui ne viennent plus aux matches. Le Gard est l’enfant pauvre du football. Notre voisin, l’Hérault, bénéficie de structures beaucoup plus adaptées.

Quatre montées en quatre saisons, le club de football graulen (2e) est en course pour la première place avec Aigues-Mortes en R1 (Régional 1). Quel est votre avis sur l’ESGDR (Émulation Sportive du Grau-du-Roi) ?

Je parlais de l’importance des leaders dans les résultats sportifs, et bien voilà… Les deux sont étroitement liés. Je ne connais pas personnellement Grégory Mézy (le président de l’ESGDR), mais je sais que c’est un président engagé, totalement impliqué dans son club. Ce qui est dommage, c’est de voir qu’à quelques kilomètres l’un de l’autre, on a deux équipes dans le top cinq de la R1 qui peuvent alors plafonner en termes de moyens et d’ambitions sportives.

 
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