ENQUÊTE – Après les inondations de novembre et janvier, de nombreuses victimes ont dû quitter leur domicile et attendent toujours une solution définitive. Alors que les inondations se multiplient partout en France, les pouvoirs publics apprennent à gérer cette situation sensible.
Garé devant leur mobil-home, Alexis décharge sa caravane sous le regard concentré de ses petites filles, Ambre et Chloé. Le père a ramené les scooters et voitures électriques de leur maison de Fauquembergues (Pas-de-Calais), ravagée par les eaux en novembre et janvier derniers. Ambre, six ans, s’empare de son scooter rose, tout sourire. Mais lorsqu’elle veut avancer, les roues restent bloquées. Déçue, la petite fille se jette sur la dalle de béton en pleurant. “Elle a pris l’eau, c’est normal., explique sa mère, Gwendoline. “Cette situation n’est pas facile pour les enfants”lâche-t-elle en se disant «moralement épuisé ». Depuis les inondations, leur maison n’est plus habitable. Faute de mieux, la famille de quatre enfants a emménagé le 6 février dans un petit mobil-home de 34 m².2 situé dans un «village solidaire » à Longuenesse.
Comme cette famille, une vingtaine d’autres vivent désormais dans ce camp de mobil-homes. Au total, près de 350 ménages ont dû quitter leur logement inondé…
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