les locataires vivaient dans des « logements » presque sans lumière

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Par Éditorial Paris
Publié le

27 avril 24 à 6h50

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Le tribunal administratif de Montreuil n’a rien trouvé à redire l’arrêté qui avait été pris par le préfet de Seine-Saint-Denis, le 11 janvier 2022, pour arrêter toute habitation dans « l’annexe » d’une maison de l’avenue Vauban, à Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis).

Obligation d’avoir une fenêtre ou baie offrant une vue sur l’extérieur

Suite à cet arrêté, les propriétaires ont été sommés de « retirer les équipements sanitaires et de cuisine » présents sur place et de « reloger ses occupants ». L’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de- avait en effet établi un constat le 14 octobre 2021 sur ce local “d’environ 18 m²”, doté d’une “pièce principale de 15 m²” comprenant “seulement deux ouvertures”. : l’un était « petit » à côté de « l’espace cuisine », et l’autre « au plafond » avait une « partie vitrée obstruée (…) ».

Or, “les locaux insalubres (…) qui constituent des caves, des caves, des greniers, des pièces avec une hauteur sous plafond insuffisante, des pièces à vivre sans ouverture sur l’extérieur ou manquant d’éclairage naturel suffisant”, précise le code de la santé publique.

Les « pièces à vivre d’un local » doivent donc être « munies d’une ouverture sur l’extérieur ouvrant sur l’air libre via un volume vitré lui-même ouvrant sur l’air libre, et présenter une section d’ouverture permettant une ventilation naturelle suffisante. Au moins « une » pièce doit être équipée « d’une fenêtre ou baie offrant une vue sur l’extérieur » et le logement doit offrir « un éclairage naturel suffisant », impose également le code.

“Pas d’éclairage naturel suffisant”

Les propriétaires de cette « annexe » ont donc saisi le tribunal administratif de Montreuil pour faire annuler cette décision. Mais le préfet de Seine-Saint-Denis « s’est appuyé notamment » sur le fait que le local était « par nature impropre à l’habitation » en raison « des caractéristiques des ouvertures sur l’extérieur dont il dispose », rappellent les juges. Les deux « ouvertures » identifiées par les services de l’ARS n’apportent donc pas « une lumière naturelle suffisante » ni « une vue horizontale dégagée », en déduisent-ils.

« Même en supposant que la fenêtre murale assure une vue horizontale dégagée, les requérants ne contestent pas sérieusement l’éclairage naturel insuffisant », constate également le tribunal administratif de Montreuil dans cet arrêt du 7 février 2024 qui vient d’être rendu. Des photos jointes par l’ARS révèlent toutefois que la « lumière extérieure » ne pénètre que « très faiblement » dans cette pièce, en raison de « la très petite taille de cette ouverture ». Les logements sont donc « en permanence dans le noir ».


Les autorités sanitaires avaient également pointé du doigt sa ventilation insuffisante » et « le caractère dangereux de son installation électrique ». Si les propriétaires « soutiennent » avoir informé les services de l’ARS de leur « intention de réaliser des études concernant l’installation électrique et le système de ventilation », ils n’établissent cependant pas « avoir mis fin aux désordres constatés ».

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Il ne ressort donc pas de l’enquête que ce local ne serait « pas insalubre » et que le préfet aurait commis « une erreur » en délivrant cet arrêté, a conclu le tribunal administratif de Montreuil. Cette « annexe » ne peut donc pas être rendue « disponible » à des fins d’habitation.

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