Une équipe de six pompiers du service départemental d’incendie et de secours (Sdis) a sillonné le département, en uniforme bien sûr, mais avec un équipement rarement vu jusqu’alors : un drone. « L’engin est équipé d’une caméra thermique qui permet par exemple d’identifier les points chauds d’un feu de végétation ou d’aider lors de la recherche d’une personne perdue »explique Bastien Guerche, expert en communication au Sdis de l’Indre.
Un investissement de 8 000 €
Le service départemental avait déjà pu compter sur quatre pompiers formés sur leur temps personnel pour effectuer les premières manœuvres. « Le drone a été engagé il y a quinze jours, lors des inondations. » Ce moyen d’observation, en hauteur, permet au commandant des opérations de secours, sur un événement de grande ampleur, de disposer de davantage d’informations. « Nous apportons un soutien en matière de renseignement au chef des opérations de secours. Nous lui donnons les informations et les images. Le drone permet aussi d’accéder à des lieux qui ne sont parfois pas accessibles à pied »décrit Bastien Guerche.
D’où le choix, pour le Sdis de l’Indre, d’investir 8 000 € dans l’appareil et ses accessoires. Désormais “l’unité de drones” compte six pompiers, deux d’entre eux ont suivi leur formation initiale dans la semaine, tandis que les quatre autres étaient en formation « maintien des connaissances acquises » et développé leurs compétences pour les manœuvres nécessaires à l’opération de sauvetage. La formation a été assurée par l’adjudant-chef Fabrice Antoine.
Le drone a été déployé lors des inondations du week-end du 31 mars et du 1er avril dans l’Indre, notamment pour des repérages dans les zones sinistrées.
© Photo Sdis de l’Indre
Après le terrain d’aéromodélisme de Châteauroux et le site du siège du Sdis à Montierchaume, les pompiers se sont formés au Château de Valençay. Ils ont pu travailler la technique du slalom et la technique d’intervention liée à un incident ou un incendie au château. En fin de semaine, l’équipe a rejoint une formation visant à maintenir les compétences d’une équipe de lutte contre les incendies de forêt pour intervenir sur des opérations en milieu naturel.
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