Un cortège de tracteurs et de remorques pour donner la priorité à l’agriculture

Les producteurs agricoles de l’Abitibi-Témiscamingue ont défilé ce vendredi au centre-ville de Rouyn-Noranda pour défier le gouvernement provincial. Des convois similaires ont également attiré l’attention dans d’autres régions du Québec.

À Rouyn-Noranda, une cinquantaine de tracteurs, remorques et plus de 90 véhicules circulaient lentement au rythme des klaxons.

Un convoi de machinerie agricole en provenance de l’Abitibi-Témiscamingue sillonnait les rues de Rouyn-Noranda.

Photo : Radio-Canada / Marie-Hélène Paquin

Avec leur convoi long de près de deux kilomètres, les producteurs demandent au gouvernement de faire de l’agriculture une priorité et, entre autres, d’être adéquatement indemnisés pour les aléas climatiques qu’ils ont connu l’été dernier.

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Une certaine colère était palpable parmi les personnes présentes face aux difficultés financières rencontrées.

Photo : Radio-Canada / Jean-Marc Belzile

Le président provincial de l’Union des producteurs agricoles, Martin Caron, a déploré que la lourde responsabilité de produire de la nourriture pour la population entraîne l’endettement des producteurs agricoles.

Le message est clair pour le gouvernement et la société : les producteurs sont actuellement à bout de nerfs.

Une citation de Martin Caron, président de l’Union des producteurs agricoles du Québec

L’année dernière à la même époque, les agriculteurs appelaient également à l’aide face à l’inflation et à la hausse des taux d’intérêt.

% de diminution du résultat net. Cela signifie que pour les gens de la population, il ne nous reste plus rien. Zéro pour le reste, pour nous nourrir, par rapport à nos jeunes », « texte » : « La prévision par rapport à l’augmentation de l’inflation et des charges d’intérêt, on nous prévoit 86,5% de la baisse du revenu net. Cela signifie que pour les gens de la population, il ne nous reste plus rien. Zéro pour le reste, nous nourrir, par rapport à nos jeunes”}}”>Concernant la prévision par rapport à l’augmentation de l’inflation et des coûts d’intérêt, nous prévoyons 86,5% de baisse du résultat net. Cela signifie que pour les gens de la population, il ne nous reste plus rien. Zéro pour le reste, nous nourrir, par rapport à nos jeunesa souligné le président du Syndicat des producteurs agricoles, Martin Caron, lors d’un discours.

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Le député de Rouyn-Noranda-Témiscamingue, Daniel Bernard, et Martin Caron, président du Syndicat des producteurs agricoles, ont discuté lors du rassemblement du 26 avril.

Photo : Radio-Canada / Jean-Marc Belzile

Vous portez sur vos épaules un projet social de nourrir les gens. Vous portez sur vos épaules en même temps pour faire face aux changements climatiquesa souligné Martin Caron en s’adressant aux manifestants.

>>Dans une rue, une remorque transporte un vieux tracteur et des bottes de foin, avec une pancarte indiquant assurance récolte de foin 2e coupe 82 % perte réelle 0 % perte payée.>>

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La sécheresse de l’année dernière a eu plusieurs répercussions sur les récoltes.

Photo : Radio-Canada / Émilie Blais

Les producteurs ont parcouru une centaine de kilomètres depuis l’Abitibi-Ouest et le Témiscamingue pour se rendre au point de rassemblement. C’est le cas de Luc Mayer, qui a conduit un tracteur pendant 5 heures depuis le Béarn, au Témiscamingue.

Les années sont difficiles en agriculturea souligné Luc Mayer.

>>Luc Mayer près des tracteurs rassemblés pour un rassemblement.>>

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Luc Mayer, producteur en Béarn, est président des Producteurs de grains de l’Abitibi-Témiscamingue.

Photo : Radio-Canada / Jean-Marc Belzile

L’année dernière, nous nous sommes mobilisés et cet hiver, nous avons vu des mobilisations partout au Québec. C’est le signe que les choses ne vont pas bien dans presque tous les domaines : la viande bovine, les céréales, le lait. C’est dur partoutil a dit.

Conscient d’avoir bloqué la circulation à l’heure du dîner, Luc Mayer souligne l’accueil positif de certains automobilistes rencontrés.

J’espère que le message est assez clair pour le ministre Lamontagne, j’espère qu’il comprendra ce signal. C’est presque 50% des exploitations qui sont représentées ici aujourd’hui, je pense que c’est importantaffirme de son côté le président régional de l’UPA, Pascal Rheault.

Le ministre de l’Agriculture, André Lamontagne, n’était pas disponible pour une entrevue. Nousinvite les entreprises en difficulté à appeler Financière agricole dès maintenantpour profiter duFonds d’urgenceque nous avons créé l’année dernière et qui peut générer jusqu’à 167 millions de dollars enliquidité», «texte»: «Nous parlons ici d’une tempête parfaite, nous comprenons que nos producteurs soient inquiets. Nous invitons les entreprises en difficulté à appeler Financière agricole dès maintenant pour profiter du Fonds d’urgence que nous avons créé l’an dernier et qui peut générer jusqu’à 167 millions de dollars de liquidités”}}”>Nous parlons ici d’une tempête parfaite, nous comprenons que nos producteurs soient inquiets. Nous invitons les entreprises en difficulté à appeler Financière agricole dès maintenant pour profiter du Fonds d’urgence (Nouvelle fenetre) que nous avons créé l’année dernière et qui peut générer jusqu’à 167 millions de dollars de liquiditésnous écrivons par courriel au bureau du ministre Lamontagne en ajoutant qu’ils travaillent leUPA pour des allègements réglementaires et administratifs.

 
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