les artistes et galeristes maintiennent leur programmation malgré le report – Agence de presse sénégalaise – .

les artistes et galeristes maintiennent leur programmation malgré le report – Agence de presse sénégalaise – .
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Dakar, 26 avril (APS) – Les artistes et galeristes sénégalais et étrangers, bien avancés dans les préparatifs de la 15ème Biennale d’art contemporain africain de Dakar (Dak’Art), ont décidé de maintenir leur programmation malgré l’annonce, jeudi, par la L’Etat sénégalais, du report de cette édition à la période du 7 novembre au 7 décembre, a appris l’APS.

Le peintre Zulu Mbaye, président de l’Association des artistes plasticiens du Village des Arts de Dakar, estime que ce report est un « coup très dur » pour les artistes.

Selon lui, c’est la faute de ceux qui n’ont pas été « dynamiques dans l’organisation du projet » de cette édition de la biennale de Dakar.

« C’était volontaire et délibéré car ils ont eu deux ans pour préparer cette édition », se souvient-il.

Elle indique que deux des trois grands projets qu’elle devait accueillir seront maintenus et débuteront le 16 mai prochain.

Il s’agit, a-t-il précisé, de l’exposition prévue au musée Boribana entre cinq artistes sénégalais et leurs homologues américains.

L’autre exposition sélectionnée et prévue à l’espace Sokhamon de Dakar réunira douze artistes du Nigeria.

Il précise que seul le projet impliquant des artistes de la Barbade qui devait être suivi de la signature d’accords culturels entre le Sénégal et cet Etat caribéen a été reporté au mois de novembre.

« Certains sont bien avancés dans les préparatifs avec l’achat de billets d’avion non remboursables, les réservations d’hôtel et les plans. Au risque de tout perdre, ils ont préféré maintenir leur programme », a expliqué Zulu Mbaye.

C’est comme ça dans le « Oh ! Galerie », située au centre-ville de Dakar. Ses occupants prévoient tenir leurs activités du 16 mai au 16 juin.

« Tout est maintenu, car ce n’est pas trois semaines avant un événement qu’on doit annuler. Des coûts ont été engagés, les gens ont complété leurs plannings. Nous avons décidé avec les artistes de maintenir toutes les programmations, aucune n’est à la hauteur de notre niveau”, insiste Océane Harati, responsable de “Oh ! Galerie”.

Elle a annoncé l’ouverture, le 11 mai, de la programmation de la galerie avec l’organisation de quatre grandes expositions dans ses locaux et à l’extérieur, avec, entre autres, des artistes sénégalais comme Soly Cissé.

Une exposition intitulée « Le Monde perdu » et accompagnée d’un texte écrit par le critique d’art Babacar Mbaye Diop est prévue à cette occasion.

Une exposition est également prévue avec Viyé Diba sur « Les Archives textiles », accompagnée d’un texte d’El Hadji Malick Ndiaye, directeur du musée Théodore Monod de l’IFAN, l’Institut fondamental de l’Afrique noire.

Océane Harati souligne également que le programme comprend des tables rondes et des débats.

L’artiste Ican Ramajali du « Laboratoire Agit’Art » pense pour sa part que ce report de la biennale « fragilise la culture et les arts au Sénégal », car pour lui, « le Dak’Art est un festival d’artistes qui, prennent le opportunité, présenter leurs réflexions sur le progrès du monde ».

“Pendant la crise, tous les autres projets se sont poursuivis, les routes ont été construites, le travail dans les bureaux n’a pas été interrompu, pourquoi la Biennale subit-elle ce coup dur ?” il demande.

Malgré le report, dit-il, « le Parcourt » (structure regroupant galeristes et artistes) a maintenu ses activités, car les budgets sont consommés depuis six mois avec tous les préparatifs commencés.

Celui qui invite à la tenue d’une conférence culturelle estime que la biennale de Dakar est « unique » en son genre, car organisée sur l’ensemble du territoire national.

Idrissa Diallo, acteur culturel, se dit n’être pas contre ceux qui maintiennent leurs activités, mais se demande s’il faut parler de « Off » puisque « In » a été reporté.

Il se dit ne pas être surpris par ce report, car les œuvres des 58 artistes sélectionnés dans le « In » sont toujours chez leurs propriétaires, dénonçant ainsi le « manque d’anticipation des anciennes autorités culturelles ».

Le critique d’art Massamba Mbaye, président de la commission « Off », rapporte que plus de 400 expositions avaient déjà demandé une inscription.

FKS/ASG/BK

 
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