C’est pourquoi la construction de près de 100 logements dans cette commune de Loire-Atlantique est annulée

C’est pourquoi la construction de près de 100 logements dans cette commune de Loire-Atlantique est annulée
C’est pourquoi la construction de près de 100 logements dans cette commune de Loire-Atlantique est annulée

Par

Benjamin Épineau

Publié le

30 septembre 2024 à 6h30

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In Saint-André-des-Eaux, a commune of Brière located on the border of La Baule, Guérande and Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), the Zac du center bourg was created in 2009.

Cette zone multi-sites, d’environ 9,85 ha, concerne un projet de rénovation urbaine de logements, de commerces et de services, à travers l’aménagement de huit îlots opérationnels, dont seul l’îlot Pré du bourg (situé en arrière de la rue de la Chapellerie) présenté caractéristiques d’une extension urbaine, en continuité avec le bâti existant, et non d’une rénovation urbaine au cœur de la ville où est actuellement en cours un chantier de 50 logements.

Plus de la moitié de l’îlot en zone humide

L’avenir de cet îlot a été scellé lors de la séance du conseil municipal du 16 septembre 2024.

D’une superficie d’environ 39 600 m2, le Pré du Bourg était initialement prévu pour accueillir 91 logements (lots libres et logements locatifs sociaux).

« Dès février 2023, notre équipe a validé le principe de poursuivre les études « faune et flore » dans le secteur de cet îlot afin de déterminer précisément la délimitation du milieu humide et d’évaluer les impacts sur le projet initialement prévu. »

Thierry Ryo, délégué adjoint à l’aménagement du territoire et à l’urbanisme.

En septembre 2023, les résultats de l’étude révèlent l’étendue de la zone humide du secteur couvrant 58 % de l’îlot, soit 2,16 ha.

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Se pose alors la question de la poursuite du projet, qui semblait encore possible mais seulement partiellement.

En avril 2024, les résultats d’une seconde étude mettent en avant la nécessité de reconvertir 4 ha de la parcelle en zone naturelle.

Des arbres remarquables

Depuis, l’expertise d’une parcelle boisée non classée en zone humide a très clairement permis d’identifier des arbres remarquables constituant des habitats favorables à différentes espèces, dont certaines sont protégées.

Le boisement dans sa globalité est lui-même considéré comme un habitat abritant des oiseaux à protéger, dont certains présentent des enjeux assez importants.

Sur la base des recommandations de cette étude, il est apparu essentiel, d’un point de vue écologique, de préserver ce boisement sur le long terme.

« Reste aux élus à réfléchir aux possibilités d’aménagement de ce territoire, qui ne pourra pas accueillir d’habitations mais qui se caractérise par une forte empreinte humide », conclut Thierry Ryo.

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