CONTREe vendredi, le Parlement wallon a adopté le projet de décret qui prévoit une interdiction pure et simple de la circulation des véhicules les plus polluants. Comme en commission mercredi, le texte porté par la majorité a été approuvé à l’unanimité lors de la dernière séance plénière de la législature.
Lors des débats, la ministre de l’Environnement, Céline Tellier, est une nouvelle fois revenue sur les arguments qui ont conduit à ce revirement. La pollution par le dioxyde d’azote (NO2) est principalement localisée dans les villes et les interdictions de circuler en dehors de ces centres urbains auraient peu d’impact sur les concentrations de NO2. En revanche, ils causeraient beaucoup de désagréments en raison du manque d’alternatives à la voiture dans les zones rurales, a-t-elle expliqué.
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« La mise en place d’une zone à faibles émissions généralisée en Wallonie apparaît comme une mesure disproportionnée, inadéquate et antisociale pour résoudre le problème de la qualité de l’air dans les villes. Je veux concentrer notre énergie et nos ressources là où il y a des problèmes », a ajouté le ministre.
Ce dernier a donc proposé au gouvernement wallon de soutenir les communes concernées via un dispositif financier dont les modalités sont encore en discussion.
Initialement annoncée pour 2023, la Zone Généralisée de Faibles Émissions devait entrer en vigueur le 1er janvier 2025 dans le sud du pays. Elle prévoyait initialement une interdiction de circulation des véhicules sans Euronorm et Euronorm 1, 2 et 3, soit 17 500 véhicules (0,84 %). Ces derniers auraient alors été progressivement rejoints par toute une série de véhicules polluants.
