vraie solution ou fausse bonne idée ?

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Par

Hugo Hancewicz

Publié le

30 septembre 2024 à 6h54

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Des solutions pour réduire pollution sonore sur le périphérique, parviendront-ils à un consensus ? Récemment, la maire de Paris, Anne Hidalgo, ainsi que la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, se sont prononcées sur ce sujet. De son côté, l’édile a annoncé la réduction de la vitesse à 50 km/h sur l’axe. Cette mesure, qui doit entrer en vigueur le 1er octobre 2024, n’était pas du goût de Valérie Pécresse qui a rapidement dénoncé le caractère « unilatéral » de la décision. Ce dernier n’a pas tardé à ajouter de la valeur, en offrant un alternative avec la pose d’un revêtement antibruit afin de limiter les nuisances routières. Une solution qui présente néanmoins des délais.

Détérioration avec le temps

Mis à part le coût élevé de ce système (entre 200 000 et 500 000 euros le kilomètre linéaire selon la région Île-de-France), la qualité des revêtements insonorisés se détériore rapidement. Lors d’une conférence de presse mardi 24 septembre 2024, où elle présentait son plan anti-bruit, Valérie Pécresse l’a elle-même reconnu, sans enthousiasme : « la durée de vie des revêtements insonorisés est de 10 ans, car chaque année ils perdent entre 0,5 et 1 décibel d’efficacité ».

Cet appareil, qui permettrait selon elle de « réduire le bruit routier de 7 décibels et diviser la pollution sonore sur le périphérique par 5″, ne serait donc pleinement efficace que durant la première année suivant son installation. Cette mesure est toutefois soutenue par le nouveau ministre des Transports, François Durovray, qui partage également le même couleur politiqueas Valérie Pécresse (LR).

« Il y a une urgence sanitaire »

Dans les couloirs du commune parisiennecette sortie du président de région fait grincer des dents. « Cela n’attaque pas le racine du problèmec’est-à-dire la réduction du trafic», s’agace Dan Lert, en charge de la transition écologique, du plan climat, de l’eau et de l’énergie, avecActualités parisiennes. Entre 2012 et 2019, la Ville de Paris recouverte d’un revêtement antibruit 50 % de l’appareil pour un coût total de 17 millions d’euros. “Cela a un effet très, très significatif et c’est pourquoi nous continuerons à les installer, mais ce n’est pas suffisant”, explique-t-il.

«Il y a un urgence sanitaire pour les 500 000 riverains exposés à cette pollution », poursuit Dan Lert. Selon lui, la réponse à ce problème se traduit par l’ajout de mesures concrètes, à savoir « la diminution de la vitesse, les revêtements anti-bruit, réduction du trafic ainsi que la réduction de la vitesse, mesure qui à elle seule donne l’impression que le trafic a été divisé par deux.»

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Sur la question de la réduction du trafic, Anne Hidalgo soutient toujours la voie réservée au covoiturage. « Cela permettrait réduire le trafic routier de 7% », selon son adjoint à la transition écologique. Du côté des régionales, même si la question des transports en commun sur la voie de gauche se tranche en faveur d’un non catégorique, Valérie Pécresse se dit « ouverte à un expérimentation de voies réservéesmais avec une réversibilité totale dans le cas où on se rend compte que ça ne marche pas. Enfin, la pose de revêtement antibruit reste une mesure concrète pour réduire le bruit. nuisance routièresur l’appareil, mais reste limité en raison d’une usure prématurée.

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