De nouvelles données de Statistique Canada montrent que le papier représente la majorité des matériaux détournés

De nouvelles données de Statistique Canada montrent que le papier représente la majorité des matériaux détournés
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Le dernier blog du PPEC présente les statistiques et discute de l’importance du recyclage des données.

Les nouvelles données montrent que les ménages et les entreprises canadiens ont détourné 9 898 882 tonnes de déchets en 2022, et sur la quantité totale détournée, 3 571 384 tonnes étaient des fibres de papier, qui comprennent le papier journal, le carton et le carton plat, ainsi que le papier mélangé.

Les fibres de papier représentent la majorité des matériaux détournés, avec 36 % du total des déchets détournés des décharges canadiennes en 2022.

La deuxième plus grande catégorie de matières détournées, avec 31 pour cent, est celle des matières organiques, qui comprennent les déchets alimentaires, les déchets de jardinage et d’autres matières organiques telles que le bois et les matériaux agricoles. L’enquête de 2022 représente la première fois que l’agence statistique du Canada publie une répartition des matières organiques compostées par catégorie, la majorité des matières organiques, 52 % ou 1,6 million de tonnes, étant déclarées comme déchets alimentaires.

En approfondissant les données papier, sur le total de 3,57 millions de tonnes de fibres détournées au Canada en 2022, 40 % ont été détournées via des sources résidentielles (c’est-à-dire des programmes de recyclage d’emballages résidentiels tels que les boîtes bleues), tandis que les 60 % restants ont été détournés vers des sources non résidentielles. sources résidentielles. -sources résidentielles (c.-à-d. secteur industriel, commercial et institutionnel (ICI)).

Vous trouverez ci-dessous une répartition complète du réacheminement des fibres de papier par province et Source, les deux provinces les plus peuplées – l’Ontario et le Québec, qui représentent ensemble plus de 60 % de la population totale du Canada – détournant la plus grande partie de la fibre de papier provenant de sources résidentielles et ICI, à 70 %. du total des tonnes détournées (2 484 179 / 3 571 384).

Concernant les nouvelles données pour 2022, Statistique Canada a indiqué que « détourner les déchets plastiques de l’élimination est devenu un défi en raison des nombreux types de plastiques difficiles à recycler qui sont produits pour la consommation et entrent dans le flux des déchets ».

Sur les près de 9,9 millions de tonnes de matériaux détournés, 366 694 tonnes comprenaient des plastiques envoyés vers des installations de recyclage de matériaux (où les matières recyclables sont emmenées pour être triées et préparées pour la vente), ce qui représente 3,7 % du détournement total, la majorité du plastique étant détourné. (72 %) de sources résidentielles.

Le gouvernement du Canada s’efforce de lutter contre le plastique dans le cadre de son Programme zéro déchet plastique et son Règlement interdisant les plastiques à usage unique entré en vigueur en décembre 2022, et récemment annonce son nouveau Registre fédéral des matières plastiques , qui suivra le plastique. de la production à la fin de vie. Le gouvernement fédéral envisage également d’autres propositions réglementaires pour les plastiques, telles que des exigences minimales en matière de contenu recyclé et des règles fédérales d’étiquetage en matière de recyclabilité et de compostabilité.

Et le Canada est également actuellement à la table avec d’autres gouvernements, entreprises et intervenants du monde entier réunis à Ottawa pour la quatrième session du Comité de négociation intergouvernemental sur la pollution plastique (CNI-4), qui se tiendra du 23 au 29 avril. travaille à l’élaboration d’un instrument international juridiquement contraignant pour mettre fin à la pollution plastique.

Réduire les déchets plastiques et, de manière générale, détourner autant de déchets que possible est non seulement un impératif environnemental, mais également une logique commerciale.

Une approche d’économie circulaire dans la gestion des emballages en papier est directement ancrée dans le modèle économique de notre industrie : il est logique de collecter autant de fibres de papier usagées que possible pour les utiliser comme matière première, au lieu d’utiliser des matières vierges.

Compte tenu de l’importance du recyclage pour le PPEC et ses membres, qui dépendent de l’utilisation de fibres recyclées dans leurs opérations, le PPEC surveille les données de recyclage disponibles dans les flux de déchets résidentiels et ICI. Il est important de disposer de données précises pour pouvoir suivre et mesurer les progrès et prendre des décisions politiques et réglementaires fondées sur des données probantes.

Et selon les données disponibles, y compris ces dernières statistiques, il est clair que les emballages en papier sont un matériau fortement détourné et recyclé au Canada.

L’industrie canadienne de l’emballage en papier continue d’être un chef de file dans l’intégration du recyclage dans tous les aspects de ses opérations. Les membres du PPEC ne sont pas seulement des fournisseurs d’emballages en papier recyclables, ils traitent également les matériaux en papier collectés par l’intermédiaire de leurs propres divisions de recyclage, et les clients du marché final achètent des fibres de papier recyclées, les usines utilisant contenu recyclé comme matière première principale. Cela permet aux matériaux recyclés de circuler plus longtemps, permettant ainsi aux fibres de papier d’être réutilisées afin de pouvoir être transformées en de nouveaux produits d’emballage en papier. Et ce cycle se répète chaque fois qu’un résident ou une entreprise recycle ses emballages propres à base de papier.


Rachel Kagan
Directeur exécutif
Conseil environnemental des emballages papier et carton (PPEC)

 
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