Les passerelles d’Omaha Beach sont en danger en raison des coûts de restauration

Les passerelles d’Omaha Beach sont en danger en raison des coûts de restauration
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Classées patrimoine historique en 2021 par l’UNESCO, les passerelles sont dans un état préoccupant. Le coût des travaux est estimé à plus d’un million d’euros.

Éléments essentiels. Figures du paysage de Vierville-sur-Mer (Calvados), les passerelles d’Omaha Beach sont menacées. Vestiges du port artificiel utilisé par les Américains lors du débarquement, ils sont dans un état inquiétant.

«Ils sont remontés ici depuis 20 ans. Ils étaient destinés à la ferraille, mais un passionné, Michel Brissard, les a remontés en 2004 », résume Marie-Christine Costy, présidente de l’association Les passerelles d’Omaha.

« Il faut une quinzaine de bénévoles pour entretenir les passerelles et les peindre », ajoute-t-elle.

L’anniversaire du Débarquement pour mobiliser

En s’approchant, on voit que la rouille attaque le fer, ce qui nécessite du travail. Le 80e anniversaire du Débarquement pourrait être une occasion en or pour sensibiliser à la restauration des portes.

« Nous avons donné une dimension internationale aux passerelles, ce qui n’est pas courant. Cela peut donc intéresser les Anglais, car ce sont eux qui les ont fabriqués. Les Américains les utilisaient aussi », précise Denis Costard, délégué de la Fondation du Patrimoine en charge de la Normandie.

« Nous organisons un grand nombre de cérémonies. Nos nombreux invités passeront forcément devant les passerelles », prédit Antoine de Bellaigue, maire de Vierville-sur-Mer. « Nous espérons que nos invités y seront particulièrement sensibles », ajoute-t-il.

Initialement prévues pour fonctionner quelques mois, ces passerelles existent depuis 80 ans. Les volontaires espèrent maintenir cette observation pendant de nombreuses années.

Dimitri Niel avec Milan Busignies

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