une affaire après l’autre à Genève

Nomination du père de Delphine Bachmann à un poste élevé de l’État, embauche controversée au sein du Service du Plan de la conseillère administrative Frédérique Perler, surfacturation de l’électricité aux Services industriels de Genève (SIG), engagements de quatre proches du directeur général de SIG, Christian Brunier, dans cette même entreprise publique.

Les affaires, sur fond de copinage et de népotisme, continuent à Genève : on est sidéré d’assister à une véritable épidémie ! Cela provoque sans surprise de vives réactions parmi la population genevoise. Et même au-delà, où l’on commente ironiquement ces dernières « Genferei ».

Chaque entité défend les compétences des personnes choisies, « les meilleurs candidats à ces postes ». Le processus de nomination a été respecté à la lettre, les liens annoncés avant les engagements, assurent les recruteurs. Au vu de ces éléments nouveaux, ceux qui ont échoué ont le droit d’en douter.

Le directeur général n’a joué aucun rôle dans l’engagement de ses proches, insiste le service communication de la SIG. Vraiment? L’avenir nous le dira. On attend désormais avec impatience la conférence de presse, convoquée mardi prochain par le président du secteur public, l’ancien conseiller d’Etat Robert Cramer.

Objectif officiel : « Faire le point après ses cent premiers jours à la tête de l’entreprise ». Ce sera surtout l’occasion de répondre à toutes les questions liées à l’actualité. Celui-ci s’enrichira-t-il de nouvelles découvertes d’ici là ?

Pour l’instant, alors que le Conseil d’Etat ne semble pas y voir de problème, les révélations des médias, et de la Tribune de Genève en particulier, viennent rappeler l’importance de la presse pour lever le voile sur la scandales. Et ainsi garantir la démocratie.

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