fermeture immédiate au grand désarroi des usagers

fermeture immédiate au grand désarroi des usagers
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La fermeture du site de vélo de montagne non autorisé La Marmota, à Cap-Rouge, est effective immédiatement et coûtera une somme estimée à au moins 50 000 $, a confirmé la Ville de Québec.

«Il y aura une signalisation qui sera installée cet après-midi pour interdire l’accès au site», a confirmé vendredi le directeur des relations publiques à la Ville de Québec, François Moisan, lors d’une visite médiatique des lieux.

Le démantèlement, quant à lui, devrait débuter dès la deuxième semaine de mai et durer quelques semaines. « Nous sommes en train d’évaluer cela, mais rien que pour le démantèlement, nous parlons entre 50 et 100 000 $ », selon le porte-parole.

L’activité de la presse n’est pas passée inaperçue et a été suivie de près par les utilisateurs du site qui ont exprimé à plusieurs reprises leur désaccord, générant parfois une certaine tension.

Dangereux selon les villes

Accompagné d’un conseiller en environnement, le représentant de la Ville a expliqué que l’utilisation clandestine du boisé par les amateurs de vélo de montagne représente une menace pour la sécurité des usagers en plus de nuire aux milieux humides.

« Il n’y a pas d’encadrement du chantier, tout le monde peut venir et vous remarquerez que les sauts sont vraiment réservés aux experts. Nous avons donc décidé, pour la sécurité des personnes et pour ramener le terrain à son niveau naturel, d’intervenir», a soutenu M. Moisan.

Il a été porté à la connaissance des autorités municipales que des ambulances « viennent régulièrement sur place », précise le porte-parole. La responsabilité civile de la Ville pourrait donc être engagée, même si aucune procédure n’a été engagée à ce jour.

François Moisan, directeur des relations publiques à la Ville de Québec. Selon la Ville, la construction illégale des sentiers a endommagé les racines des arbres et la falaise en contrebas de la voie ferrée du CN.

Photo Dominique Lelièvre

Situé entre les boulevards de la Chaudière et du Versant-Nord, cet emplacement a été vendu en 2017 par le promoteur Cominar à la Ville. Il constitue le bassin versant du marais Isabelle qui a été identifié comme milieu à protéger pour compenser le développement du secteur, où un magasin IKEA a notamment été construit.

La Ville a donc des obligations en ce sens envers le ministère de l’Environnement et pourrait en théorie se voir imposer des amendes si elle n’assure pas la protection, selon François Moisan.

Les sauts, rampes, descentes, bosses et trous créés au fil des années ont dégradé l’écosystème, entravant l’alimentation du marais et étouffant les racines des arbres, allègue la Ville. La falaise située sous la voie ferrée du CN aurait également été endommagée.

“Ça me fait mal au coeur”

L’annonce de la ville est une douche froide pour les usagers, venus nombreux se manifester et dévaler les pistes.

“Ça me fait mal au coeur. Cela fait 15 ans que je travaille ici pour avoir un beau site comme celui-ci, entre autres pour nous qui sommes passionnés de VTT, mais aussi pour les jeunes du quartier afin qu’ils puissent faire du sport à proximité sans que leurs parents soient obligés de les monter. aller quelque part», a dénoncé le fondateur Michel Lachance.

Forts du soutien d’une pétition en ligne qui a récolté plus de 10 000 signatures, les responsables de Marmota entendent se faire entendre lors du prochain conseil municipal et espèrent toujours faire revenir sur la décision.

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