Imaginez un ring dressé sous la Tour Eiffel, les projecteurs, une foule immense sur le Trocadéro et le Villeneuvois Samir Ziani défiant l’Américain O’Shaquie Foster pour le titre mondial WBC. Avouez-le, ça aurait l’air mauvais ! Inimaginable? C’est en tout cas le rêve un peu fou confié par le propriétaire…
Imaginez un ring dressé sous la Tour Eiffel, les projecteurs, une foule immense sur le Trocadéro et le Villeneuvois Samir Ziani défiant l’Américain O’Shaquie Foster pour le titre mondial WBC. Avouez-le, ce serait génial ! Inimaginable? C’est en tout cas le rêve un peu fou confié par le détenteur de la ceinture WBC International Silver au site World Boxing News « d’entrer dans l’histoire ». Un appel qui n’est certainement pas passé inaperçu outre-Atlantique tant la proposition semble séduisante.
S’il doit d’abord vaincre son compatriote Jordan Rodriguez ce samedi à Marseille pour rester « éligible », Samir Ziani sait qu’il peut enfin s’offrir une chance mondiale « par dérogation », même sans en être le challenger officiel. Le tenant du titre doit encore accepter le défi. Pour forcer son destin, et aussi chatouiller l’ego de l’Américain, le quadruple champion de France et triple champion d’Europe a choisi la provocation : « Allez Foster, viens te battre avec un vrai champion. Dans mon cœur, je me sens déjà champion du monde. »
Plutôt aux Etats-Unis
Le Villeneuvois va encore plus loin dans le trash talk : « Je sais que je deviendrai champion du monde dès que j’affronterai O’Shaquie Foster. Je vais lui donner un cours de boxe. J’ai un grand cœur, et mon cardio va détruire sa technique et sa puissance. » Invaincu depuis 13 combats depuis 2017, Samir Ziani promet : « Personne ne m’arrêtera jusqu’à ce que je remporte le titre mondial. Je suis un gagnant, je deviendrai le champion. « Le message est clair. Mais la Tour Eiffel peut-elle être le théâtre de ce choc tant espéré ?
Pour son promoteur Mehdi Ameur, l’option est bien réelle : « Je veux organiser le titre WBC en France et écrire l’histoire de la boxe. » Paris, après Lyon et Marseille ? L’histoire serait belle. Mais encore faudra-t-il trouver des partenaires économiques pour mener à bien le projet. Abandonné par la plupart de ses sponsors lot-et-garonnais, dont Gifi, Samir Ziani pourrait devoir exporter aux Etats-Unis pour atteindre son Graal. « Les télévisions ne peuvent pas rivaliser avec les Américains », regrette Mehdi Ameur, déjà fier que son poulain occupera les 2 500 places de la salle Vallier de Marseille ce samedi.
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