pourquoi le chanteur ne devrait pas être poursuivi pour sa fusillade

pourquoi le chanteur ne devrait pas être poursuivi pour sa fusillade
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“Cette procédure devrait aboutir à un classement” sans suite. Quatre jours après la blessure par balle de Kendji Girac, la justice a exclu toute intervention d’un tiers. L’enquête s’oriente désormais vers une tentative de suicide ou une simulation de tentative de suicide, des faits qui ne relèvent pas du droit « pénal » en France, a indiqué le procureur de la République de Mont-de-Marsan, Olivier Janson. , lors de sa conférence de presse, jeudi 25 avril.

Lundi, Kendji Girac a été hospitalisé dans un état grave, après avoir reçu une balle dans la poitrine. Le chanteur se trouvait à l’intérieur de sa caravane, sur une zone réservée aux voyageurs à Biscarrosse (Landes), avec son épouse et sa fille.

S’il a d’abord évoqué une « fusillade accidentelle », il a finalement expliqué aux enquêteurs avoir voulu « simuler un suicide », avec une arme récemment acquise, pour effrayer sa compagne qui menaçait de le quitter. Une théorie du suicide simulé sur laquelle le procureur de la République a émis des réserves, la compagne de Kendji Girac ayant déclaré aux enquêteurs qu’il lui avait déjà fait part de pensées suicidaires, et le suicide étant tabou dans la communauté des Gens du voyage.

“La justice s’arrêtera là”

Initialement ouverte pour « tentative d’homicide volontaire », l’enquête s’oriente désormais vers une tentative de suicide ou une simulation de tentative de suicide, comme l’a affirmé Kendji Girac lors de son audition.

“Ni l’une ni l’autre” de ces hypothèses “ne correspondent à des infractions pénales”, a expliqué Olivier Janson, lors de sa conférence de presse, ajoutant : “la justice n’a jamais vocation à enquêter sur les causes d’un passage à un acte suicidaire.”

« Il s’agit de la vie privée des individus. La justice s’arrêtera là”, a poursuivi le procureur, avant de conclure : “sauf nouveaux événements”, l’enquête “devrait aboutir à un classement” sans suite. Si la thèse d’une tentative de suicide ou d’une simulation de tentative de suicide se confirme, le chanteur ne sera pas poursuivi pour ses actes.

“Le droit pénal n’est pas qu’une sanction”

Mais pour le moment, l’enquête pour « tentative d’homicide volontaire » est toujours ouverte. D’abord pour confirmer les hypothèses actuelles, dont celle d’une tentative de suicide, mais surtout pour savoir d’où provenait l’arme utilisée le soir du drame, un pistolet semi-automatique modèle 1911. Cette arme de poing de catégorie B nécessite une autorisation pour être détenue.

Lors des premières auditions, Kendji Girac avait dans un premier temps affirmé avoir acheté son arme dans une brocante. Aux enquêteurs, il a finalement expliqué qu’il l’avait obtenu pour 500 euros auprès d’un homme, qui n’était pas issu de la communauté des gens du voyage et qui visitait le camp. Ce dernier n’a pas encore été identifié.

Lors de ses auditions, le chanteur a également reconnu avoir « beaucoup bu » et consommé de la cocaïne. Si la possession d’arme et la consommation de drogue sont répréhensibles, le parquet n’envisage pas de poursuites contre le chanteur.

« Sur le plan judiciaire, on peut envisager des poursuites. Bien entendu, l’arme ne lui sera pas restituée et sera finalement détruite. Désormais, le droit pénal ne se limite pas à la recherche d’une sanction mais aussi à une forme de dissuasion », a expliqué le procureur de la République.

“J’ai l’impression qu’à travers ce qu’il dit (…) qu’il y aurait un côté superflu alors qu’il était entre la vie et la mort de venir aujourd’hui initier là un procès spécifique de ce point de vue.” Je pense que la leçon est largement comprise », a conclu Olivier Janson.

 
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