Après avoir couru à Guerlédan (1er) et Moncontour (3e) l’année dernière, pourquoi avoir choisi de revenir en Bretagne ?
Lorsque j’étudiais à Saint-Brieuc, la région du Cap Fréhel était mon terrain d’entraînement. C’est ce qui m’a donné envie de participer à cette course. Et comme nous partons en voyage au Cap Vert la semaine prochaine, c’était l’occasion de faire un petit détour par la Bretagne. Je sais que c’est un événement populaire et que le parcours est magnifique.
Quels souvenirs gardez-vous de cette région ?
Je connais surtout la côte autour du Cap-Fréhel jusqu’aux Sables-d’Or-les-Pins. C’est super beau, les passages sur les plages sont très atypiques. Le parcours est un rêve. 33 km dans des endroits comme celui-ci donnent envie d’y aller. J’ai hâte de découvrir la suite.
N’avez-vous pas peur que ce soit trop difficile pour l’alpiniste que vous êtes ?
J’aime quand ça roule, un peu comme à Guerlédan. Je préfère ces formats à ceux des Pyrénées, où il y a des dénivelés de 1 500 mètres.
Dans quel genre de forme êtes-vous ?
Cela a été un peu compliqué au championnat de France (le 7 avril dans la Drôme, NDLR), avec une 29e place. Je n’étais pas satisfait de cette performance. Mentalement, la course avait été difficile et franchement, j’étais inquiet pour ma forme. Finalement, je me suis rassuré sur une course le week-end dernier. Je dirais donc que je suis à peu près dans le même état d’esprit qu’il y a un an, avant Guerlédan.
Landes et Bruyères sont-ils une bonne préparation pour Guerlédan, justement, où vous remettrez votre titre en jeu le 19 mai ?
Je pense que ces 33 km, assez vallonnés, sont une préparation idéale. Guerlédan sera aussi mon premier grand objectif de l’année avant le Grand Raid des Pyrénées fin août. D’autant que je ramènerai deux solides coureurs des Pyrénées, dont Loris Lassere qui a remporté les 106 km de la Trans Aubrac le week-end dernier.
Programme. Trail des Deux Caps (33 km) : 14h; Trail du Cap d’Erquy (15 km) : 14h ; Course de la Corniche (7 km) : 14h15
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