Trois majeurs et trois mineurs ont été interpellés le 16 avril dans la région du Havre, après sept mois d’enquête.
Après sept mois d’enquête, six personnes ont été interpellées dans l’enlèvement et séquestration violente d’un mineur dans la région du Havre, indique la gendarmerie dans un communiqué publié ce vendredi 26 avril.
Le 27 septembre, un mineur de 17 ans, à bord d’un autobus, a été forcé de monter dans un véhicule par plusieurs personnes.
Le jeune homme s’est retrouvé dans un lieu isolé, près du Havre, complètement nu et a été brûlé à l’aide d’un briquet. Il sera également fouetté avec des branches d’arbres.
Une enquête de sept mois
Les agresseurs contactent la mère de la victime et lui demandent 2 000 euros pour libérer son fils. Après avoir récupéré l’argent, elle se rend au point de rendez-vous et récupère son fils. Les assaillants repartent avec la rançon.
Après avoir reçu un signalement, le parquet du tribunal judiciaire du Havre a ouvert une enquête préliminaire et contacté la gendarmerie le 10 octobre. Les gendarmes disposent de peu d’éléments et l’enquête s’annonce difficile.
“De nombreuses investigations techniques sont menées depuis les lieux de l’enlèvement et de la séquestration, l’exploitation de la vidéosurveillance des transports en commun, des communes traversées et l’engagement d’enquêteurs spécialement formés aux nouvelles technologies et aux cybermenaces”, précise la gendarmerie.
Trois mineurs et trois adultes interpellés
Au cours de l’enquête, les militaires ont réussi à identifier les auteurs présumés, au nombre de six. Au matin du 16 avril, sept mois après le kidnapping, une opération judiciaire est lancée simultanément en Seine-Maritime.
Au domicile de l’un des suspects, 410 euros en espèces, 43 grammes de cannabis et une arme à balles réelles ont été découverts.
Six individus, pour la plupart des jeunes hommes âgés de 16 à 19 ans originaires de la région du Havre, sont placés en garde à vue. Après avoir été présentés devant les magistrats du parquet du Havre, les trois majeurs ont été placés sous mandat de dépôt et incarcérés en détention provisoire. Les trois mineurs sont placés sous contrôle judiciaire avec couvre-feu.
