Douze bâtiments sont concernés dans toute la région Nouvelle-Aquitaine. Ce vendredi 26 avril 2024, la Fondation du Patrimoine a dévoilé la liste des 100 premiers édifices religieux qui bénéficieront d’une enveloppe pour les travaux de rénovation et de conservation. En Limousin, on retrouve les communes de Lamazière-Basse (Corrèze), Janaillat (Creuse) et Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne). Indiquer.
Trois monuments religieux du Limousin sont présents sur la liste des 100 premiers dévoilée ce vendredi 26 avril 2024 par la Fondation du Patrimoine. Ils pourront bénéficier d’une collection nationale qui permettra de financer les travaux de rénovation.
Collégiale Moustier de Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne)
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© André Abalo – France Télévisions
C’est l’église Saint-Barthélémy de Lamazière-Basse (Corrèze), l’église Saint-Saturnin de Janaillat (Creuse) et le cÉglise Ollégiale de Moustier de Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne).
En juillet dernier, la commune de Janaillat a lancé un appel aux dons pour rénover la toiture de son église. Le chantier, estimé à 200 000 euros, est un projet très coûteux pour ce village creusois de 300 habitants. Une partie avait déjà été financée par un village de Moselle.
Menacée par la vétusté de sa toiture, l’église Saint-Saturnin fait l’objet de travaux de restauration
depuis octobre dernier.
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Un reportage réalisé en juillet 2023 : Janaillat comptait alors sur la générosité du Creusois pour réparer la toiture de son église. Le projet est estimé à 200 000 euros, un projet très coûteux pour un village de 300 habitants. La petite commune a donc lancé une collecte de fonds. Une partie a déjà été financée par un village de Moselle. Intervenants : Raymond Dubreuil, maire SE de Janaillat (Creuse), Ghislaine Melon, maire d’Hennery (57) et Philippe Chollet (délégué départemental de la Fondation du Patrimoine).
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©Arnaud Richard – Louis Claveau – France Télévisions
Pour les communes de moins de 10 000 habitants
Emmanuel Macron a annoncé, en septembre 2023, une souscription nationale pour les immeubles en péril dans les communes de moins de 10 000 habitants.
Autre exemple d’édifice concerné : l’église de Lamazière-Basse où des travaux de restauration avaient déjà été lancés en février 2023. Longtemps oubliée, l’église était fermée au public car elle était en train de couler. Deux millions d’euros de travaux financés avec l’aide de la Fondation du Patrimoine. La commune reste responsable de 350 000 euros. Un appel aux dons a alors été lancé pour boucler le budget. Le rapport réalisé à l’époque :
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Autre exemple d’édifice concerné : l’église de Lamazière-Basse où des travaux de restauration avaient déjà été lancés en février 2023. Longtemps oubliée, l’église était fermée au public car elle était en train de couler. Deux millions d’euros de travaux financés avec l’aide de la Fondation du Patrimoine. La commune reste responsable de 350 000 euros. Un appel aux dons a alors été lancé pour boucler le budget. Intervenants : Logan Ferry (directeur du service « Besse Échafaudages »), Jean-Pierre Delbegue (Maire (SE) de Lamazière Basse) et Alain Soularue (délégué régional Limousin de la Fondation du Patrimoine)
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©COlyne Rongère – Tania Gomes – France Télévisions
L’objectif d’ici quatre ans est de récolter 200 millions d’euros, destinés à réaliser des travaux de rénovation.
Voici la liste des bâtiments concernés en Nouvelle-Aquitaine :
Église Notre-Dame-de-l’Assomption à Trélissac (Dordogne)
Église Saint-Cyr de Saint-Ciers-d’Abzac (Gironde)
Église Notre-Dame-de-la-Nativité de Cachen (Landes)
Église Saint-Léger de Couthures-sur-Garonne (Lot-et-Garonne)
Église Saint-Julien-d’Antioche d’Ascarat (Pyrénées-Atlantiques)
Église Saint-Fraigne (Charente)
Église de Saint-Nazaire-sur-Charente (Charente-Maritime)
Église Saint-Léger-de-Montbrun (Deux-Sèvres)
Église Notre-Dame d’Antigny (Vienne)
Église Saint-Barthélémy de Lamazière-Basse (Corrèze)
Église Saint-Saturnin de Janaillat (Creuse)
Collégiale Moustier de Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne)
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Au moment de la rédaction, 12 840 donateurs ont contribué à la collecte, ce qui représente 2 374 143 euros.
D’ici 2030, 5 000 édifices religieux pourraient être abandonnés ou détruits.
