Le projet d’arène en question

Le projet d’arène en question
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La réunion de quartier de vendredi dernier avait deux points à l’ordre du jour :

  • travaux à venir à l’entrée de ville, route d’Eauze et place Crespin : ici

  • point sur le projet des arènes

De nombreux habitants du quartier se sont rendus à l’arène où s’est déroulée la réunion.

Barbara Neto a immédiatement exprimé la position de la municipalité qui est de sauver cet équipement emblématique de la ville.une infrastructure qui accueille deux événements majeurs au cours de l’année, la foire taurine de Pentecôte et le festival Tempo Latino en juillet.

L’objectif est d’œuvrer à une plus grande valorisation du bâtiment.

Sa rénovation totale était estimée en 2019 à environ 8,7 millions, une somme qui se situerait plutôt autour de 10 à 12 millions aujourd’hui en tenant compte de l’inflation.

Elle est ensuite revenue sur la genèse des différentes études réalisées dans le cadre de ce projet.

Une première étude envisageait toutes les hypothèses possibles : réparation des arènes existantes, démolition, reconstruction ailleurs…

C’est le projet de maintien des arènes existantes qui a été préservé.

La principale faiblesse de ces arènes, ce sont les tribunes en béton des années 30 qui sont devenues poreuses, l’eau s’y infiltre et la solidité est remise en question.

Des renforts ont été réalisés pour sécuriser l’ensemble et permettre l’activité en son sein. Mais ces renforts ne constituent pas une solution durable.

Une première perspective envisagée est de démolir l’ensemble des tribunes pour les reconstruire entièrement. En effet, les réparer coûterait autant que les déconstruire et les reconstruire sans garantie de durabilité.

Il a été établi que techniquement, pour des raisons de sécurité, la seule solution est de casser les stands et de les remonter.

Le coût de ces travaux a été estimé entre 4 à 5 millions d’euros, soit la moitié du budget total pour une rénovation totale incluant les abords des arènes (chiffres à revoir avec l’inflation).

Cette rénovation globale permettrait une utilisation plus large de la structure tout en conservant son identité, l’activité taurine

Une première étude d’opportunité financée par l’Etat a été lancée pour envisager d’éventuelles activités dans cette infrastructure.

La première phase de cette première étude n’ayant pas été satisfaisante, elle fut arrêtée et un autre bureau d’études fut mandaté dans le même objectif : envisager des activités qui pourraient être rentables et réfléchir à un mode de gestion de l’exploitation du bâtiment.

Il s’ensuit que les arènes ne seraient pas gérées directement par la mairie comme c’est le cas actuellement mais seraient gérées par une structure satellite dédiés à ces équipements, syndicat mixte, entreprise publique locale, entreprise d’économie mixte…avec possibilité d’intégrer les particuliers qui pourraient être intéressés par l’opération.

Actuellement, de sérieuses pistes d’utilisation de la structure sont envisagées : spectacle historique, concerts, activités sportives, tourisme d’affaires… qui généreraient des revenus pour rembourser le coût de l’investissement.

Les corridas resteraient gérées par le club taurin du Vicois, Tempo Latino conserverait la gestion de la fête mais les autres activités seraient gérées par un prestataire à travers une délégation de service public.

Les Vicois et la collectivité locale garderaient ainsi le contrôle de l’ouvrage et des plages nécessaires aux activités des associations locales.

Concernant la partie technique, la couverture des stands semble pertinente pour tous les acteurs contrairement à celle de la piste dont l’investissement supplémentaire ne serait d’aucun intérêt pour d’autres usages.

La prochaine étape serait la recherche d’un assistant à maîtrise d’œuvre pour commencer à travailler sur la partie appel d’offres d’un projet qui s’étalera sur plusieurs années et qui devra tenir compte du fait qu’il faut maintenir deux événements par an.

Les stands ayant été construits par tiers, ils pourront donc être démontés par tiers, ce qui permettrait de poursuivre l’activité.

Actuellement, un groupe de travail dédié travaille sur le sujet à la mairie et la question est également évoquée au conseil municipal.

Le financement de l’Etat serait de 50 % et des aides de la Région et du Département sont attendues.

Barbara Neto a conclu en réaffirmant sa volonté de ne pas abandonner cette infrastructure historique, identitaire, économique tout en prenant le temps de le faire correctement, le projet impliquant l’ensemble du territoire.

La parole a ensuite été donnée au public qui a pu donner son avis et poser des questions.

 
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