Soldat tué à Bremgarten : la justice militaire parle de suicide

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Il faut remonter à 1952 pour retrouver un Tour de Romandie sans chorno. Ce rendez-vous incontournable de la boucle francophone fait l’objet d’une course technologique qui fascine et interroge.

C’est l’équipe Visma qui a relancé les débats début mars lors du contre-la-montre Tirreno-Adriatico. L’équipe néerlandaise a équipé ses coureurs d’un casque imposant, profilé et aérodynamique qui a fait sensation au sein du peloton.

“Je ne dis pas que ces casques de contre-la-montre sont horribles, je dis juste que c’est le bon moment pour arrêter le cyclisme”, écrivait à l’époque le vétéran belge Thomas De Gendt (Lotto). Cette nouvelle découverte technologique n’a cependant pas permis à Jonas Vingegaard (9ème à 22”) de battre Juan Ayuso (UAE) lors de ce premier temps, ce dernier circulant avec un casque profilé plus traditionnel.

“Ils jouent avec les règles”

« Ils jouent avec les règles. Il est clair qu’ils ne devraient plus venir avec des casques d’un mètre de long à l’avenir, mais l’UCI est là pour mettre des barrières”, estime Yannis Voisard. Limites pour l’instant fixées à 45 cm de longueur et 21 cm de hauteur, selon le règlement de l’organisation internationale.

Le Jura de l’équipe Tudor, qui vise une bonne place au classement général de ce Tour de Romandie, apprécie l’épreuve solitaire et le progrès technologique qui l’accompagne. « Nous développons beaucoup cela avec l’équipe depuis deux ans. Nous effectuons des tests en soufflerie à Silverstone, en Angleterre. Ce sont vraiment les petits détails qui font la différence en termes d’aérodynamisme et j’aime être très pointilleux », explique-t-il.

Si les casques Visma ont autant attiré l’attention, c’est avant tout pour leur look particulier. Mais certains membres du peloton, comme Adam Yates, ne se soucient pas beaucoup de ces considérations esthétiques. « Au tour des Emirats en 2022, j’en portais un similaire et tout le monde se moquait de moi », se souvient le Britannique, qui courait à l’époque sous les couleurs d’Ineos.

« Mais si cela vous fait aller plus vite, personne ne se soucie de votre apparence. Je pense que n’importe quel pilote accepterait de porter un casque bizarre s’il permet de gagner 20 secondes en contre-attaque. la montre», assure Adam Yates.

Le physique passera toujours en premier

Yannis Voisard souligne cependant que les jambes du coureur feront toujours la différence. « On a beau équiper les meilleurs amateurs avec une technologie de pointe, ils ne battront jamais un pur spécialiste. Le physique fera toujours la différence. Cela dit, l’impact des équipements et de la technologie est très important, on le voit», analyse le cycliste de 25 ans.

Encore faut-il trouver les bons réglages, ce qui n’est pas une chose facile. « Ce qui est assez fou, c’est que c’est propre à la morphologie de chaque coureur » ajoute Yannis Voisard. “Un casque qui permet à quelqu’un d’aller plus vite n’aura pas la même efficacité sur un autre athlète.”

A voir si ce matériel de pointe sera disponible entre Palézieux et Oron-la-Ville, où les coureurs du Tour de Romandie défileront un à un vendredi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

 
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