L’Agence régionale de santé (ARS) de Mayotte a annoncé ce vendredi 26 avril avoir détecté les trois premiers cas de choléra « indigène », après les premiers cas importés depuis la mi-mars.
Les trois premiers cas de choléra « indigène » ont été recensés à Mayotte, où dix cas importés avaient été enregistrés depuis la mi-mars parmi les migrants notamment venus des Comores voisines, a annoncé ce vendredi 26 avril l’Agence régionale de santé (ARS).
Ces cas, les premiers résultant d’une contamination interne dans le département de l’Océan Indien, ont été “identifiés dans la commune de Koungou” au nord de Mamoudzou, a indiqué Olivier Brahic, directeur général de l’ARS, lors d’une conférence de presse. Il a ajouté que “le plus probable” était que ces patients aient été contaminés par “un malade (qui) ne s’est pas présenté au Samu”.
Une augmentation des cas dans le monde
Le choléra, qui est contracté par des bactéries généralement transmises par de l’eau ou des aliments contaminés, provoque des diarrhées et des vomissements et peut être dangereux pour les jeunes enfants.
Ces dernières années, les cas se sont multipliés dans le monde : 473 000 cas ont été signalés à l’OMS en 2022, soit deux fois plus qu’un an plus tôt, et les données préliminaires indiquent que plus de 700 000 cas ont été signalés l’année dernière. Les impacts les plus graves se font sentir aux Comores, en République démocratique du Congo, en Éthiopie, au Mozambique, en Somalie, en Zambie et au Zimbabwe.
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