TotalEnergies améliore encore ses bénéfices au 1er trimestre, malgré des prix du gaz déprimés – 26/04/2024 à 10h32 – .

TotalEnergies améliore encore ses bénéfices au 1er trimestre, malgré des prix du gaz déprimés – 26/04/2024 à 10h32 – .
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TotalEnergies a encore amélioré son bénéfice net au premier trimestre, à 5,7 milliards de dollars, bénéficiant de prix du pétrole toujours « soutenus », même si le groupe commence à souffrir du ralentissement des prix du gaz.

L’entreprise, qui fête cette année ses 100 ans, “démontre une nouvelle fois ce trimestre la pertinence de sa stratégie de transition équilibrée ancrée sur deux piliers, les hydrocarbures et l’électricité”, a déclaré le PDG Patrick Pouyanné, cité dans le communiqué. .

En attendant les publications de ses concurrents britanniques BP et Shell début mai, ces résultats s’inscrivent dans un “environnement marqué par des prix du pétrole et des marges de raffinage soutenus, mais des prix du gaz en baisse”, a commenté le dirigeant.

En conséquence, le groupe affiche un Ebitda ajusté – l’indicateur de rentabilité le plus suivi par les investisseurs – en baisse de 19% par rapport au 1er trimestre à 11,5 milliards de dollars.

Le groupe a empoché un bénéfice record de 21,4 milliards de dollars en 2023, le meilleur résultat de son histoire, après les 20,5 milliards de dollars enregistrés en 2022 grâce à la flambée des prix du gaz et du pétrole. au lendemain de la guerre en Ukraine, qui avait relancé les appels à taxer davantage les « superprofits » et à stopper l’exploitation des hydrocarbures nocifs pour le climat.

Depuis, les prix se sont considérablement calmés, mais ils restent élevés pour le pétrole en raison des troubles géopolitiques en mer Rouge et de la guerre au Moyen-Orient.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a terminé jeudi à 89,01 dollars, et son équivalent américain le baril de West Texas Intermediate (WTI) à 83,57 dollars. Quant aux prix du gaz sur le marché de référence TTF, ils oscillent au-dessus de 30 EUR/MWh en Europe, soit près de dix fois inférieur au pic atteint en août 2022.

– Baisse des ventes de GNL –

Trois ans après avoir engagé son virage stratégique vers la diversification pour devenir un groupe « multi-énergies », TotalEnergies, 4e major pétrolière et gazière mondiale, tire toujours l’essentiel de ses revenus du pétrole et du gaz.

Sur la période de janvier à mars, le groupe a augmenté sa production d’hydrocarbures de 1,5% sur un an, notamment grâce à la montée en puissance des projets pétroliers au Brésil, et gaziers à Oman et en Azerbaïdjan, pays hôtes de la COP29 climat. conférence en novembre prochain.

Au premier trimestre, sa production d’hydrocarbures pour gaz liquéfié a augmenté de 6% sur un an, tirée par des projets au Qatar et au Nigeria. Mais dans le même temps, le groupe a fait face à une érosion de ses ventes de GNL de 9% sur le trimestre, sur fond de baisse de la demande due à un hiver doux et des stocks de gaz élevés.

Le groupe prévoit de consacrer environ un tiers de ses investissements aux énergies bas carbone au cours des cinq prochaines années. Elle reste cependant critiquée pour la persistance de ses activités dans le pétrole et de plus en plus dans le gaz, vanté par le secteur des hydrocarbures comme une « énergie de transition » pour aider les économies émergentes à s’éloigner du charbon. Ces derniers jours, le groupe, déjà très présent dans le gaz aux Etats-Unis, a annoncé de nouveaux investissements à Oman et en Malaisie.

TotalEnergies a confirmé vendredi qu’il consacrerait 17 à 18 milliards de dollars à ses investissements en 2024, dont 5 milliards pour la production d’électricité à partir de gaz ou de sources renouvelables.

Le PDG de l’entreprise, Patrick Pouyanné, devrait longuement évoquer sa stratégie lundi lors de son audition devant la commission sénatoriale sur « les moyens mobilisables par l’État » pour « assurer le respect par TotalEnergies des obligations climatiques de la France ».

Cette audition parlementaire, la 5e pour le PDG depuis 2022, marque la phase finale des travaux de cette commission installée à l’initiative du groupe écologiste au Sénat et présidée par LR Roger Karoutchi, avec l’ancien candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot comme rapporteur. . La remise de son rapport attendue en juin est très incertaine en raison des divisions politiques au sein de la chambre haute.

 
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